Feng Hatat est née à Chengdu dans la province chinoise du Sichuan. Elle vit à Reims depuis une dizaine d’années. Feng découvre et photographie avec son Leica les Français les plus divers (dernière exposition avec un groupe de Slam qu’elle a suivi plusieurs mois).
Feng Hatat, 6 mars 2013.
J’ai eu la chance de faire la connaissance de Feng il y a quelques semaines. Sympathie immédiate. La France est un pays étrange... Les Français ont du mal à comprendre la Chine et, encore plus, les Chinois. La conversation tourne vite en leçon de "démocratie" (spectaculaire). La culture chinoise ? Sa persistance malgré les tragédies ? N’existe pas. Après un repas compliqué (et agité) avec des amis communs, Feng m’envoie ce mail : « Je suis très contente de te connaître. On se comprend mieux que les autres. » Elle ajoute : « C’est rare qu’il y ait des Français comme toi. » Là, elle exagère.
Ce n’est pas rare qu’il y ait des Chinoises comme Feng. Mais elles n’ont pas toutes son regard.
« Le motif, aurait déclaré Claude Monet, est pour moi une chose secondaire, ce que je veux reproduire c’est ce qu’il y a entre le motif et moi. » Feng nous donne a voir (et à entendre) ce qui se passe ENTRE. L’émotion est là. Le slam, soit, mais aussi le jazz.
- Photos de pochette de disque, Jazz, mars 2013, Pékin. Crédit photo : Feng Hatat/尚锋
Deux témoignages
A l’encre de Chine - Slam Tribu et Feng Hatat en Chine.
L’univers du Slam, pour Feng Hatat, était « un mystère, étrange, fermé, inconnu bien sûr, c’était une sorte de confession. Je suis tombée dedans par hasard, et le hasard, souvent, nous fait faire de belles rencontres inattendues ! »
La France que je connais
Dans la vidéo ci-dessous, Feng Hatat expose sa tournée des Alliances Française de Chine (Shanghai, Chengdu, Qingdao, Nanjing)
Film produit par la Région Champagne Ardenne et l’Orcca Champagne-Ardenne, avec Romu Ducros, Feng Hatat, Alain Hatat.
Lire Slam Tribu.
A.G., 31 mars 2013.