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Dans le courrier des lecteurs, ce message

La littérature et l’art comme arme de combat ?

D 27 novembre 2015     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Dans le courrier des lecteurs, ce message (reçu avant les attentats du 13 novembre) :

« ...Ceci pour vous signaler deux ouvrages de Sollers qui ne figurent pas dans votre Bibliographie :
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1) « La littérature contre Jean-Marie Le Pen »


ZOOM : cliquez l’image

cette petite plaquette, reprenant le texte de Ph. Sollers paru dans Le Monde du 27 août 1998, et offert par les libraires et les éditions P.O.L.

Plaquette in-12 agrafée de 16 pages, exemplaire hors commerce reprenant le texte paru à propos du roman de Mathieu Lindon "Le procès de Jean-Marie Le Pen".

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2) « Religieuses »


ZOOM : cliquez l’image

Deux nouvelles ("Soeur Primevère" et "La novice"), et une très belle préface de Josyane Savigneau.
Paru en...2003 ?
"Imprimé en République Populaire de Chine 01-04-03"
(Cette indication d’un 1er avril fera sourire)
Edition hors commerce...il est mentionné : "ad Auctorem et amicorum"
Une rareté...!

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(Signé) Eric » [1]

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Réponse.

Nous avons ajouté ces deux ouvrages dans la Bibliographie.

« La littérature contre Jean-Marie Le Pen »

Le texte de l’article correspondant figure sur ce site, dans un article de A. Gauvin : ICI…
En sous-titre de la publication de Sollers, on peut lire : « A propos du roman de Mathieu Lindon : ‘Le procès de Jean-Marie Le Pen’ »
Nous sommes en 1998, la France vient de gagner la coupe du monde de football et vit un moment d’ « union nationale » dans un contexte où le Front National est à 15% et Mathieu Lindon vient d’écrire un livre : « Le procès de Jean-Marie Le Pen » dont Sollers nous dit :

« …un bref roman, et non seulement je le trouve littérairement excellent, mais politiquement remarquable de justesse (ce qui est le contraire de correct). Un roman pourrait donc, à un moment donné, être plus vrai, sur la situation réelle d’un pays, que toutes les analyses, discussions, protestations, manifestations, pétitions et proclamations ? Oui, et le voici : Le Procès de Jean-Marie Le Pen, de Mathieu Lindon (POL, 144 p., 80 F.). C’est un livre exact, clair, subtil, drôle, terrible. Un livre de contrepoison et de contre-illusion. Un exorcisme efficace, comme toute bonne littérature.

L’histoire est simple, elle a déjà eu lieu d’une autre façon, elle peut avoir lieu de nouveau demain. Un jeune militant du Front national, colleur d’affiches, tue en pleine rue, à la carabine, un jeune Français d’origine algérienne (comme on dit). Nous assistons à son procès, dont l’opinion, presque unanime, attend qu’il soit aussi le procès de Le Pen. Un coupable ne suffit pas, il faut un responsable, et ce dernier, avec ses provocations continuelles et ses appels à la haine, est tout désigné. Le personnage principal, ici, est pourtant l’avocat du tueur : « Un jeune homme de gauche, à la vie personnelle, très personnelle. [...] Fils d’avocats juifs, Me Mine a les cheveux longs, il est élégant, il a trente ans. »

Nota : Jean-Marie Le Pen a intenté un procès en diffamation contre Mathieu Lindon et l’a gagné. Pétition dans Libération. Lindon, P.O.L et Serge July ont déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme et ont été déboutés en 2007.

Aujourd’hui, nous sommes en 2015, le jour de l’hommage rendu aux 130 morts des attentats du 13 novembre, un autre bref moment d’union nationale. Le Front National qui était à 15% en 1998, a sans doute doublé ou plus, sa pénétration au sein de l’électorat français. Les prochaines élections nous le diront. Le mal larvé de 1998 est devenu guerre en France ; le mal a des racines lointaines et profondes. A la fois constat d’échec (l’aspect négatif) et sursaut politique, patriotique et humain (l’aspect positif). Ce texte de 1998, parmi d’autres, peut contribuer à mettre le mal en perspective pour mieux le combattre par les armes et les idées.
Mettre l’espoir, là où prévaut la haine, le nihilisme, le dévoiement des idées, l’idéal de mort !
La vie contre la mort.
C’est un long programme !

A droite, un ennemi d’hier, un jeune allemand qui participe à une marche en mémoire des attaques de Paris dans le centre de Düsseldorf s’est enveloppé dans le drapeau français. (MAJA HITIJ/AFP)
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"Le Baiser de l’Hôtel de ville" - © Chappatte dans The International New York Times (D’après Doisneau) - ZOOM... (l’original ) : Cliquez l’image.
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« LIBERTE, J’ECRIS TON NOM »
de Paul Eluard (1942), illustré par Fernand Léger
sur la façade de Beaubourg
- ZOOM... (Beaubourg) : Cliquez l’image.
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HOMMAGE NATIONAL : « QUAND ON N’A QUE L’AMOUR »
La chanson de Jacques BREL
Chantée par Nolwenn LEROY, Yael NAÏM et Camelia JORDANA
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Les paroles de Jacques Brel

*

« Religieuses »

Titre  : Religieuses (nouvelles)
Auteurs : Philippe Sollers, Josyane Savigneau
Éditeur : Ad auctorem et amicorum [2], 2003
Nbre de pages : 27 pages

Nous ne possédons pas ce document rare.
Si vous possédez les textes de "Soeur Primevère" ou "La novice"
Ainsi que la « belle préface » de Josyane Savigneau,
merci de nous les faire partager.


[1Collectionneur fidèle de pileface et animateur du site www.biblioparfum.net/

[2L’auteur et ses amis,

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