L’automne du patriarche a été un peu plus long que prévu. La mort de Fidel Castro arrive trop tard – seize ans après la fin d’un siècle à révolutions dont il fut un épicentre, vingt-sept ans après l’effondrement de ce monde communiste dont Cuba fut la danseuse vert olive, le symbole romantique et l’excroissance tropicale. Par Philippe Lançon