Michel Onfray s’est longtemps fait passer pour un représentant des classes populaires. Alors que sa nouvelle revue Front populaire le place sans aucun doute possible à l’extrême droite du spectre politique, deux historiens, qui s’étaient déjà exprimés à son sujet en 2010, dialoguent dans les colonnes du Grand Continent pour défaire les mythes avec lesquels s’est construite cette personnalité médiatique. On y découvre un faussaire et un manipulateur de textes, dont la voix ne porte peut-être déjà plus autant qu’avant. LIRE ICI.
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bien entendu l’actuelle dérive du personnage est insupportable mais c’est beaucoup plus tôt qu’il aurait fallu lui rentrer dans le lard -et plus précisément sitôt que notre "hédoniste" national, qui de toute évidence spéculait sur la confiance que lui accordait un public sincèrement désireux de se cultiver mais entretenait avec celui-ci un rapport de gourou a osé se proclamer : libertaire, et allez donc...
Or force est de constater que le très opportuniste ’Monde libertaire’ (qui notoirement n’engage que lui-même mais dont toute protestation aurait pu avoir un effet salutaire) s’est bien gardé de lui chercher noise et que l’on a assisté à une répétition presque mimétique du scenario à la Chomsky : ces gens ont préféré fermer les yeux et défendre l’indéfendable, pourvu de s’afficher "du même côté" qu’une gloire médiatique ! En fait ils n’ont commencé à prendre -timidement- leurs distances que lorsqu’il a commis un crime à leurs yeux impardonnable : celui d’empiéter sur ce qu’ils considéraient comme leur chasse gardée et de jeter son dévolu sur… Camus.