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Vous n’avez plus rien à prouver ? A me prouver, si !

Entretien avec Serge Moati

D 2 septembre 2010     A par Viktor Kirtov - Albert Gauvin - C 1 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



Serge Moati reçoit Philippe Sollers, en toute intimité, dans son appartement parisien.

La vidéo : « De vous à moi », Vivolta, le 15 juin 2008.

Plus quelques extraits audio.

vidéos restaurées le 26-07-13


1. L’écrivain et son rituel

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2. De Joyaux à Sollers

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Philippe Sollers évoque l’origine de son pseudonyme qui signifie "tout entier art" du latin archaïque sollus et ars. L’enfance, la guerre, la jeunesse, la mère, le père... Mauriac, Aragon...
Il rappelle les bons mots du Général de Gaulle : « Je n’aime pas les communistes car ils sont communistes, je n’aime pas les socialistes car ils ne sont pas socialistes, je n’aime pas les gens de mon parti car ils aiment trop l’argent ».

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3. Un écrivain engagé

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La guerre d’Algérie, Tel Quel, la Chine, Mao, « Je me méfie du mot "écrivain" », Venise, des étrangères singulières : Eugénie, Dominique Rolin (« une fée »), Julia Kristeva (« une passion »), son fils David (« Papa est comme Dieu, il existe mais il ne répond pas »), « faire un pas de plus dans la pensée », Les Folies françaises (« Qui sait, après tout, si je n’ai pas une fille ? »), « never complain, never explain », les "dégueulasseries", « j’ai une toute petite capsule en plongée qui s’appelle "la gracieuse" » ...

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L’intégrale

De vous à moi - Serge Moati accueille Philippe Sollers. le 15 juin 2008.

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Pour réécouter certaines séquences

Le livre de Philippe Sollers que vous aimez le plus ?

Ph. S. : Oh, je les aime tous... mais il y en a un...
il est court mais dense
... tu devrais le prendre.
Ca s’appelle Les Folies françaises.

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Plus rien à prouver ?

Ph. S. : A me prouver, si !
S.M. : A vous prouver quoi ?
Ph. S. : Que je peux encore faire un pas de plus...
S.M. : Dans l’expression ?
Ph. S. : Non, dans la pensée,
l’affrontement avec la pensée fondamentale...

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Dominique

Ph. S. [A Venise] tout seul avec ma grande amie Dominique Rolin à qui j’ai dédié mon Dictionnaire amoureux de Venise et qui sait se taire comme personne.
[...]

S.M. : Un amour secret dévoilé par Pivot.
Ph. S. Il suffisait de me lire
[...] Magnifique personne. Une fée.

Dominique dans ses Mémoires : Un vrai Roman

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Eugénie

S.M. : Tout petit déjà, vous avez aimé les adultes, les femmes adultes...
Ph. S. : [...] Une Basque espagnole... employée de maison
comme on dit aujourd’hui, une réfractaire, une anarchiste, là en couverture...
Elle m’a beaucoup appris.

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Julia

S. M. : Vous aimez les étrangères [...] Vous aimez les femmes de l’Est...
Ph. S. : Ah celle-là, en tout cas, oui ! [...] Je n’épouse pas la Bulgarie, j’épouse Julia Kristeva. [...]
Géniale, absolument géniale. A mon avis...

Julia dans ses Mémoires : Un vrai Roman

Sur le couple qu’elle forme avec lui, voir aussi :

— l’entretien conjoint : "Quand l’infidélité sauve les couples"

— le point de vue de Julia Kristeva lors de la récente conférence
"Enfance et jeunesse d’un écrivain français, Philippe Sollers" (29/06/2010)

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David

S.M. : David, c’est un enfant magnifique... c’est aussi votre chagrin...
Ph. S. : Un souci. Pas du tout un chagrin...
[...] Comme je suis resté un enfant, on s’entend très très très bien. [...] Quelqu’un de très intelligent, percutant. [...] Il a comme on dit un handicap. Voila. C’est pas grave... c’est même beaucoup plus intéressant que les gens dits normaux.

David..., le Jeff du Secret, le Paul du Lys d’or, le David de Femmes pour lequel, la note n° 15 de A. Gauvin, dans l’article "Coup de Bible", indique :
« Femmes : "David... Le plus grand poète de tous les siècles... ".
On notera que Ph. Sollers déclarait récemment : "J’ai appelé mon fils David, en hommage aux Psaumes..." (Tribune juive, fév. 2007).
Et Julia Kristeva : "A la naissance de mon fils, un prénom s’est imposé, souverain et vulnérable : David. Selon la tradition, la lettre " d " signifie " pauvre " : ne peut être roi que celui qui se reconnait doublement pauvre ! Parce que le royal vainqueur de Goliath était un petit berger qui jouait de la harpe. Et parce que son ancêtre, Ruth la Moabite — l’étrangère, l’exclue — rendait sa souveraineté curieuse et hospitalière, avide des autres et de soi-même comme autre. »

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Une revue "terroriste" : Tel Quel

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En guise d’épitaphe

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