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Fragments des jours

Revue IRONIE - Florilège

D 19 février 2024     A par Thelonious - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Quel plaisir de trouver dans sa boîte aux lettres, la dernière livraison de la revue de Lionel Dax, Ironie. Cette fois-ci, ce sont les carnets de l’auteur datant de 30 ans mais d’une telle fraicheur qu’ils auraient pu être écrits maintenant : citations, réflexions, ironie, poésie, c’est magnifique.
Nous sommes en Italie (Venise, Naples, Palerme), à Paris, en Egypte. Nous sommes avec Vivaldi, Scarlatti, Raphaël, Michel-Ange, Courbet, Matisse, Renoir, Nietzsche, La Fontaine, Gracian, Sollers.

Petit florilège de ce superbe florilège :


Ironie n° 221, Janvier, Février, Mars 2024
ZOOM : cliquer l’image

" S’assagir c’est entrer dans le jeu de la mort." L.R. D.F

"Sur la route, Vivaldi, Scarlatti, Pergolèse, tout droit, vers le sud, allegro, largo, allegro, les hirondelles s’activent en ronde devant le pare-brise, miroir de leur agilité."

"La laideur vient de la frustration."

"Celui qui sait bien dormir gagne du temps."

"Ne pas se laisser happer par le marasme idéologique."

"La douleur est sérieuse mais le désespoir ridicule."

"Partout la suspicion, l’idée de la sécurité avant tout, ne pas perdre la face, se garder de toute faiblesse ludique !"

Et puisque nous sommes sur Pileface, on retrouve Sollers dans ce numéro :

"Entre l’ancien DIEU et le nouveau DIEU de la technique il y aura très peu de place pour les hommes vivants."

"N’être jamais le même à quelques minutes d’intervalle."

"Il y a un remerciement physique de la pensée."

"J’écris pour être en état de présence réelle".

Et l’auteur, piéton de Paris, croise Louis-René Des Forêts ou encore "Sollers remontant d’un pas prompt le boulevard de Port-Royal."


(Photo d’illustration extraite du livre de Gerard de Cortanze : "Sollers, Vérité et Légendes", sur les Champs-Elysées, en 1955).

Pas de photo de Sollers sur le boulevard de Port-Royal en 1995, cependant, Lucrèce (cité par Dax) : "Rien ne se modifie jamais, mais au contraire tout reste constant."

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