4 5

  Sur et autour de Sollers
vous etes ici : Accueil » SUR DES OEUVRES DE TIERS » Connaissez-vous Léon Werth (1878-1955) ?
  • > SUR DES OEUVRES DE TIERS
Connaissez-vous Léon Werth (1878-1955) ?

Philippe Sollers, conférence du 21 janvier 2006

D 12 novembre 2023     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Samedi 11 novembre : 3h30. Insomnie. J’ouvre la radio. Les Nuits de France Culture rediffuse l’émission Une vie, une oeuvre consacrée Léon Werth. J’écoute. Samedi soir : toujours les mêmes images en boucle : la guerre en Ukraine, la guerre au Proche-Orient (missiles, bombes, immeubles éventrés, cadavres). Débats plus ou moins houleux sur diverses chaînes (dialogues de sourds). Une question : faut-il aller ou pas aux rassemblements « contre l’antisémitisme » prévus dans un certain nombre de villes et qui suscitent des polémiques assez nauséabondes ? Le grand-rabin Haïm Korsia me convainc (il fut rabin à Reims de 1988 à 2000). Dimanche 12 novembre, 15h : place de l’Hôtel de Ville à Reims — aujourd’hui heureusement renommée esplanade Simone Veil —, léger crachin, 1000 personnes selon la sous-préfecture (qui, pour une fois, me semble grossir les chiffres), peu de jeunes, des visages graves, inquiets. Des élus de droite arborent fièrement leur écharpe tricolore. Je n’ai pas vu d’élus de gauche (mais j’ai lu que le représentant du PS était là). Le Maire (Horizon) fait un discours républicain plutôt juste, équilibré (selon la formule en usage). Citoyenneté. Laïcité. Liberté, égalité, fraternité (il insiste sur ce mot). Puis il cite l’archevêque de Reims qui aurait dit que les musulmans ne soutenaient pas (« pas tous ») les terroristes (en ces temps d’amalgame, faut-il le rappeler ?) et nous invite à joindre les mains (?). Marseillaise. J’ai vu cinq ou six amis proches, pas plus. L’un, syndicaliste de longue date et plutôt solide, me dit être « déprimé » ; une autre que ne pas avoir été là aurait été une « lâcheté ». Je tempère un peu, arguant, sans conviction, que beaucoup de gens sont un peu paumés. Dispersion. Je rentre chez moi et, repensant à l’émission radiophonique de la veille, je fais quelques recherches sur Léon Werth auquel j’ai déjà consacré une ou deux notes. Voici ce que j’ai trouvé. Ce n’est pas sans rapport avec l’actualité et ce passé qui, décidément, ne passe pas.

2006

Débat / Rencontre

Léon Werth, l’universel curieux
Werth, le vivant absolu

20-21 janvier 2006


Léon Werth par Pancho, 1977
© Editions Viviane Hamy.

Zoom : cliquez sur l’image.

Léon Werth, l’universel curieux (1878-1955)

LÉON WERTH ! Un écrivain qui marchait sur les mains. Un amateur de tango qui lisait Spinoza. Un critique d’art passionné de bicyclette. Un homme intègre aimant les femmes. Un journaliste portant redingote et esprit « dada ». Une conscience immense dotée d’une âme d’enfant.

À l’occasion du cinquantenaire de sa disparition et de la parution d’un essai biographique Gilles Heuré, L’Insoumis, Léon Werth, Éd. Viviane Hamy., la Bibliothèque publique d’information, en collaboration avec les Éditions Viviane Hamy et France Culture, propose de redécouvrir cette figure aussi exceptionnelle qu’oubliée. À vrai dire, nous connaissons tous Léon Werth, et nous ne le savons pas.

N’avons-nous pas lu Le Petit Prince, et la dédicace de Saint-Exupéry ?

Sa vie de garçon, Léon Werth l’expérimente à la fin du XIXe siècle. Sa vie d’homme, il s’y confrontera dans le siècle suivant. Journaliste, essayiste, romancier, critique d’art : son parcours tranche dans une période qui, entre deux guerres mondiales, voit ses repères mis à mal. Son dégoût des patriotes, des colonialistes et des partis (très tôt il dénoncera l’imposture stalinienne alors qu’il est considéré comme un homme de gauche) détournera les éditeurs et les grands patrons de presse de « cet indépendant farouche ». N’importe.

Écrivain en marge, rebelle aux catégories, craint et respecté à la fois, Léon Werth continuera d’écrire en toute liberté et lucidité jusqu’à sa mort en 1955.

Son œuvre est aussi limpide que variée : chroniques et journaux de guerre (Clavel soldat, Clavel chez les majors, 33 jours, Déposition, Le Procès Pétain), récits plus personnels (La Maison blanche, Caserne 1900), voyages (Cochinchine, Voyages avec ma pipe), mais aussi romans et études de peintres.

Les titres mentionnés entre parenthèses ont déjà parus aux Éd. Viviane Hamy, qui entendent poursuivre le travail de réédition des textes de Léon Werth.

Ces textes, s’ils lui valurent d’emblée l’amitié d’historiens comme Marc Bloch ou Lucien Febvre, d’écrivains comme Octave Mirbeau, Marguerite Audoux, Valery Larbaud ou Saint-Exupéry, d’artistes comme Monet, Bonnard, Marquet, Signac, Vlaminck ou Jourdain, restent encore à étudier. Devant pareil éclectisme, il était nécessaire de multiplier les approches historiques, littéraires et amicales. — Frédéric Martin

Les vidéos des interventions

Werth et l’histoire (20 janvier)

Werth, le vivant absolu (21 janvier)

Werth et l’amitié
- Léon Werth et Octave Mirbeau par Pierre Michel
- Léon Werth et Saint-Exupéry par Françoise Gerbod

Léon Werth, homme libre

par Philippe Sollers

- Léon Werth et ses quelques peintres par Didier Schulmann

Clôture

- Léon Werth, l’âme au corps par Gilles Heuré

Modérateurs des séances : Emmanuel Laurentin, France Culture, Gilles Heuré et Mérad Meudal.


Saint-Exupéry au centre, Léon Werth à droite et son fils Claude à gauche.
ZOOM : cliquer sur l’image.

Une vie, une oeuvre - Léon Werth : 1878 - 1955

1ère diffusion : 22/01/2006.

Par Catherine Pont-Humbert

Avec
Jean-Pierre Azéma (historien, auteur de l’édition annotée du journal de Léon Werth "Déposition", Ed. Viviane Hamy),
Gilles Heuré (journaliste, auteur d’une biographie de Léon Werth, sous le titre "L’insoumis, Léon Werth", Ed. Viviane Hamy)
Didier Schulmann (conservateur du patrimoine et chef du service de la bibliothèque Kandinsky - Centre Georges Pompidou),
Philippe Sollers (écrivain, auteur de "Une vie divine", Ed. Gallimard),
Claude Werth (fils de Léon Werth) et Sylvaine Werth (femme de Claude Werth)
Avec en archives, la voix de Léon Werth (écrivain)
Réalisation Gilles Davidas

Une phrase de René Char lui convient parfaitement : «  la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil  ». Léon Werth c’est cet homme qui a vu clair avant les autres, qui a osé et qui a dérangé. Cinquante ans après sa mort, Léon Werth sort enfin du purgatoire où l’avaient relégué les bonnes consciences. Profil perdu, noyé dans la cohorte des écrivains de second rang, Léon Werth est l’ami dédicataire du Petit Prince de Saint-Exupéry : « Cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde ». Léon Werth fut autrefois, au début du XXe siècle, un éreinteur de qualité, dont — disait Valéry Larbaud — « les sorties furibondes contre la sottise et le mensonge » faisaient trembler ses contemporains. Cet homme irascible, intègre, farouche, tour à tour défini comme un «  derviche hurleur  » ou un «  chardon » fut de tous les combats : antimilitarisme, anticolonialisme, antistalinisme. Mais, au-delà des courants de pensée, des prises de positions, c’est une remarquable indépendance d’esprit qui se manifeste dans ses ouvrages. Sur la guerre, Léon Werth a écrit parmi les plus belles pages et les plus lucides de la littérature. Avec Clavel soldat et Clavel chez les majors, parus en 1919, il propose un regard d’une grande acuité sur la peur, l’ennui, les bassesses, la boucherie de 14-18. Son chef-d’oeuvre, Déposition, journal de l’Occupation, paru en 1946, laisse éclater la lucidité de cet homme reclus dans le Jura qui voit et comprend avant tout le monde la vulgarité de ceux qui ont donné des gages à la conspiration de l’imposture.

Déposition

Léon Werth n’a jamais su transiger avec la justice. Même au nom de l’ordre nouveau instauré par Pétain et Laval après l’exode de juin 1940. Cette débâcle l’a conduit à se réfugier dans la campagne jurassienne. Pour survivre. Survivre parce que, juif et âgé, il ne peut guère faire autre chose que lire, fumer, attendre et tenir un journal : extraits d’articles de presse, réflexions personnelles, brefs comptes rendus de lectures, souvenirs, rêves et morceaux choisis de paroles quotidiennes relevées chez les paysans du coin ou chez des érudits. Outre un regard posé sur le monde, sur la fin d’une époque ou sur l’avenir,Werth pose aussi un regard sur lui-même. Léon Werth (1878-1955) part pour le front en 1914 ; il combattra durant 15 mois avant d’être blessé. Il restera marqué par cette guerre, devenant un pacifiste convaincu. En 1931, il rencontre Saint-Exupéry. Ce dernier lui dédicacera le Petit Prince. Dans son journal Déposition, publié en 1946, il livre un témoignage accablant sur la France de Vichy. La version abrégée (384 pages) d’un témoignage unique, essentiel pour comprendre ce que fut l’Occupation et la France de Vichy. .Dans la veine des carnets de prisonniers : Jean Cavaillès, Jean Zay, Souvenirs et solitude. Le journal de guerre d’un homme brisé : oeuvre unique en son genre, sans système ni morale, une vision à la fois universelle et individuelle de la Seconde Guerre mondiale.

FEUILLETER LE LIVRE

« Parce qu’il est un des meilleurs amis que j’aie au monde, mais aussi à cause d’une dette spirituelle car bien avant de le connaître je le lisais — et il ne sait pas combien je lui dois. » Antoine de Saint-Exupéry.

« Par son admirable sincérité, par la probité d’une logique qui habille tous les faits, tous les hommes, tous les propos sur mesure, Déposition est pour l’historien un des témoignages les plus directs et les plus précieux dont il puisse disposer pour recomposer l’évolution des esprits dans un coin de terre française, entre les temps nauséeux de l’armistice stagnant et cette grande année de la Libération. » Lucien Febvre, Les Annales, 1948.

« Werth n’oublie pas cette formulation de Febvre : “Au fond de l’Histoire, il y a des sentiments.” Cette quête des ambivalences, cette complexité des portraits pourtant composés avec une si féroce netteté, cette prise en compte de toutes les composantes, c’est ce que recherchent aujourd’hui, plus que naguère sans doute, les historiens qui travaillent sur cette période. Un texte à tous égards singulièrement moderne. Un texte hors du commun. » Jean-Pierre Azéma. Juillet 1992.

« Si Déposition présente un intérêt historique évident, c’est parce que Werth préfère toujours l’analyse objective aux facilités du manichéisme. » Gérard Meudal, Libération

Seul avec la guerre – sur "Déposition, Journal 1940-1944" de Léon Werth

Par Christophe Kantcheff, journaliste et critique littéraire

Durant l’Occupation, réfugié dans un village du Jura parce que juif, subissant donc une autre forme de confinement, Léon Werth a tenu son journal, Déposition, Journal 1940-1944. Il y consigne tout ce qu’il perçoit de l’époque, se livrant à un exercice de démystification à l’ironie redoutable en même temps qu’il fait œuvre d’une honnêteté intellectuelle hors pair.

Lire l’article « Seul avec la guerre – sur Déposition, Journal 1940-1944 de Léon Werth » sur le quotidien en ligne AOC.

Déposition. Extrait.

PRÉFACE

On ne trouvera ici que notules et ruminations du temps de l’Occupation. J’ai obéi aux excitations qui me venaient du journal ou de la radio. J’ai noté des propos entendus au bourg et dans les fermes. Je me suis, dans une solitude souvent complète, cogné aux plus hauts problèmes. Comme si c’eût été mon métier. J’ai aussi, cédant à une mode déjà périmée, noté quelques rêves. J’ai retenu du minuscule, de la matière à oubli, de minces sensations. Si je confronte aujourd’hui cette attention à mon « moi », elle me semble indécente. Mais j’ignorais à peu près les bureaux de supplice et les camps d’extermination.
Je n’ai pas supprimé les passages, où je parlais durement d’écrivains, qui, depuis, sont morts. Mon jugement ou ma mauvaise humeur ne portait point sur leurs actes, mais sur leurs ouvrages. Vivants, ils ne pourraient point davantage pour me convaincre.
Étrange pudding. Je n’y ai rien corrigé. C’eût été trop facile d’ajouter des touches après coup, de mettre en valeur mes pressentiments et d’anéantir mes erreurs. Cela explique beaucoup d’incertitudes, où d’autres que moi peut-être se reconnaîtront. Cela explique l’importance donnée à des faits insignifiants. Cela explique tel jugement sur l’Allemagne, à une époque où je ne savais rien des atrocités. Cela explique le ton sec de ces notes écrites sans aucun souci de mise au point. Ainsi, sur Antoine de Saint-Exupéry, de simples notes d’agenda, sans retouches. Qu’on ne s’étonne donc pas de ne l’y pas voir immobilisé dans « la perfection de la mort ». Qu’on ne s’étonne pas de n’y rien découvrir d’une peine, qui jamais ne guérira.

[...]

Le 10 juin, à onze heures du matin, je rencontre Tr... avenue des Champs-Élysées. Nous décidons d’aller jusqu’au Continental, « pour savoir quelque chose ». Au milieu de l’avenue, un ouvrier, avec un pic pneumatique, arrache quelques pavés. Réparation de voirie ou défense contre les chars ? Cependant un jet d’eau arroseur répand ses perles sur le gazon d’une pelouse. Ce jet d’eau nous inspire des pensées puériles, il nous donne confiance : « Si c’était grave, on ne penserait pas à arroser le gazon... »

« À Dieu vat... », lui dis-je en le quittant. « En temps de guerre, me dit-il, Dieu existe... » Ce n’est point un acte de foi. Il veut dire que ni lui ni moi n’avons de prise sur l’événement, que l’histoire se fait sans nous.

La rue d’Assas, ma rue, est vide. Les gens à auto quotidienne, ceux qui laissent leur voiture au ras du trottoir, pendant qu’ils déjeunent, sont partis depuis longtemps. Je ne suis pas pressé de partir. Les plus sages avis, les plus compétents n’ont pas entraîné ma conviction. Il ne s’agit pas de raison. Ma certitude et ma sécurité sont au fond de moi-même dans une région que n’atteignent ni le calcul stratégique ni la raison. « Paris, c’est Paris, et il n’est pas possible que les Allemands y entrent. »

Cependant À..., dans la nuit, m’a donné l’ordre amical, l’ordre fraternel de mettre soixante kilomètres entre les Allemands et nous. Je suis décidé à obéir, mais c’est presque par gentillesse. Je pense que son amitié est anxieuse, comme serait la mienne en pareil cas, qu’il est au plein du risque et ne craint que pour nous.

Comme chaque année, nous prenons la route pour Saint-Amour, qui est notre point fixe entre Jura, Bresse et Basse-Bourgogne. Nous partons le 11 juin à neuf heures du matin. Nous pensons, sans nous presser, arriver vers cinq heures de l’après-midi. Étrange départ cependant. Paris est recouvert d’un entonnoir de suie. Je n’ai jamais su ce qu’était cette nuée noire. Fumée des réservoirs d’essence de Rouen ? Moyen de guerre imaginé par nous, par les Allemands ?

Je laisse la guerre derrière moi. Je n’y mets pas d’hypocrisie. Je me donne une permission de détente. Depuis septembre de l’autre année, j’ai tenté de ne pas mentir et de ne pas me mentir. J’ai accepté le rôle de Don Diègue. Et je crois qu’il n’y a plus de civilisation, pour des siècles, si le soldat, comme l’a dit le général Weygand, ne s’accroche pas au sol. Cette semaine même, j’ai tenté de définir cet accrochage, de me mettre dans la peau du soldat qui s’accroche. J’ai souffert de ce consentement à l’héroïsme. Cette souffrance seule m’a consolé et rassuré.

Porte d’Italie, Villejuif, Thiais. La circulation est comme en semaine. Bientôt, la route s’encombre, comme un dimanche soir. Je m’arrête devant un poste d’essence. Cette femme qui tient le tuyau à bras levés, j’ai aussitôt le sentiment qu’il y a entre elle et moi autre chose que le trafic d’un carburant. Elle m’attend. Immobile, elle tient le tuyau plus haut que sa tête, elle ne fait pas un pas vers le réservoir de la voiture. Et ses yeux cherchent les miens. Et elle me dit : « La Russie a déclaré la guerre à l’Allemagne... »

Autre publication

33 jours

Fin 1940, Antoine de Saint-Exupéry vient rendre visite en avion à son ami, Léon Werth, qui, en cette période de guerre – et d’antisémitisme –, reste caché dans sa maison de Saint-Amour (Jura). Werth confie à l’aviateur le récit qu’il a rédigé au cours de son exode qui l’a conduit de Paris à Chantemerle, sa maison d’été. 33 jours est né...

Lorsque Saint-Exupéry s’embarque pour les États-Unis, il emporte avec lui le manuscrit. Son idée ? Le faire publier chez son éditeur américain, Brentano’s, avec une préface de sa main, intitulée « Lettre à l’ami ». Il ne cessera de remodeler ce texte jusqu’à ce qu’il paraisse sous le titre de « Lettre à un otage » dans ses Écrits de guerre.

Pour des raisons inconnues, cette publication ne vit jamais le jour et la préface s’égara. C’était sans compter sur la curiosité de Denis Johnson, directeur de Melville House Publishing ! La maison d’édition new-yorkaise a retrouvé le texte initial de la préface dans une revue québécoise et a fait paraître 33 days en mai 2015, rendant ainsi à cette publication son caractère originel !

Les deux textes et les deux amis étaient à nouveau réunis : quel plus beau signe pour préparer une nouvelle édition française et faire (re)découvrir l’un des plus grands textes sur l’exode qui verra, en 1940, des milliers de français prendre la route pour fuir les Allemands qui entrent dans Paris ?

FEUILLETER LE LIVRE

Editions Viviane Hamy.

LIRE : 33 jours, l’exode selon Léon Werth
“La France a cessé de penser” : quand le grand Léon Werth était un migrant
Léon Werth, l’oublié

Un message, un commentaire ?

Ce forum est modéré. Votre contribution apparaîtra après validation par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
  • NOM (obligatoire)
  • EMAIL (souhaitable)
Titre

RACCOURCIS SPIP : {{{Titre}}} {{gras}}, {iitalique}, {{ {gras et italique} }}, [LIEN->URL]

Ajouter un document