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Poutine, les extrêmes droites et le populisme en Europe

D 29 mars 2017     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Fans de Poutine

Pourquoi la Russie de Vladimir Poutine s’applique-t-elle à tisser des liens avec les partis populistes d’extrême droite européens ? Enquête en Slovaquie, en Bulgarie et en République tchèque.

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Depuis des années déjà, les analystes observent un rapprochement progressif entre le Kremlin et les partis populistes d’extrême droite européens. Prises de positions voisines, usage des mêmes canaux médiatiques… Des personnalités politiques russes vont jusqu’à afficher ouvertement leur soutien au Front national ou au parti eurosceptique Alternative pour l’Allemagne (AfD). Une amitié qui se veut réciproque, comme en témoignent les voyages à Moscou de divers représentants populistes, du président du FPÖ autrichien à celui du parti néonazi hongrois Jobbik. Un réseau de contacts étroits s’est ainsi formé avec la Russie de Poutine, autour d’un nationalisme affirmé et d’un rejet commun des idéologies libérales. Pourquoi le Kremlin mise-t-il sur ces alliances ? Dans quelle mesure cette coopération a-t-elle une influence sur l’Union européenne ? S’agit-il uniquement de rapprochements de circonstance, ou bien d’un plan de déstabilisation des alliances occidentales que constituent l’UE et l’OTAN ? Alors que quinze des vingt-quatre partis d’extrême droite les plus influents du continent proclament ouvertement leur soutien à la Russie, sur fond de tensions croissantes entre l’Union et le Kremlin, cette évolution présente un caractère explosif. Enquête en Slovaquie, Bulgarie et en République tchèque, où le rejet des institutions européennes et l’admiration du modèle russe sont particulièrement forts.

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Le populisme à la barre

Alliances nouvelles en Europe de l’Est

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Unies dans leur rejet des réfugiés, la Pologne et la Hongrie se font les apôtres de la triade "nation, traditions, valeurs chrétiennes". Avec quelles conséquences sur les libertés individuelles ? Et pour l’avenir de l’Union européenne ?

Avec leurs deux alliés du groupe de Visegrád (République tchèque et Slovaquie), la Pologne et la Hongrie ont affiché le même refus catégorique d’accueillir les réfugiés. Mais le rapprochement ne s’arrête pas là : lors d’une rencontre en septembre 2016, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, et Jaroslaw Kaczynski, président du parti conservateur au pouvoir en Pologne, plaidaient ensemble pour une grande "contre-révolution culturelle" en Europe. Au programme : un renforcement du statut des États-nations au sein de l’Union, et un rejet des valeurs européennes de tolérance au profit d’un triptyque très conservateur – respect de la nation et des traditions, retour aux racines chrétiennes. En matière de politique intérieure, les gouvernements des deux pays ont déjà engagé une refondation de l’État, de l’économie et même de la société. En Pologne comme en Hongrie, la résistance politique s’organise, portée par des opposants décidés à défendre les libertés individuelles. À Varsovie, les membres du Comité pour la défense de la démocratie montent ainsi jour et nuit une garde silencieuse, et les manifestations s’amplifient de jour en jour.

Ce documentaire dresse un parallèle entre l’évolution politique des deux pays. Il interroge les objectifs, les moyens et les conséquences de ces bouleversements, tout en en cherchant les causes, notamment dans l’histoire récente de la Pologne et de la Hongrie d’après 1989. Sur place, il donne la parole aux partisans comme aux adversaires de ce tournant populiste.

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