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Pourquoi perd-on la guerre ? Le regard froid de Gérard Chaliand

D 8 avril 2016     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Pourquoi perd-on la guerre ? Un nouvel art occidental – éd. Odile Jacob
Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.
Conjuguant l’histoire, la géopolitique et l’observation du terrain, Gérard Chaliand rappelle quels étaient les ingrédients de la victoire – et donc les raisons actuelles de l’échec, notamment au Moyen-Orient.
Voulons-nous vraiment gagner ces guerres ? À quel prix ?

Stratégiste, géopoliticien, Gérard Chaliand est un observateur engagé des conflits irréguliers sur quatre continents. Il a enseigné à l’ENA, à l’École de guerre ainsi qu’à Harvard, à Berkeley et à Singapour. Plus de vingt de ses livres sont traduits en anglais et dans une douzaine d’autres langues.

Feuilletez le livre


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1er avril 2016. Ce soir, l’invité du Club de la Presse est Gérard Chaliand, géopoliticien, spécialiste du terrorisme, ancien enseignant à l’Ecole de guerre, il publie « Pourquoi perd-on la guerre ?- un nouvel art occidental » chez Odile Jacob. Les grandes signatures seront Gérard Carreyrou, Robert Namias et Serge July.

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LIRE AUSSI :

Gérard Chaliand : « Nous ne sommes pas en guerre »


Par Stéphane Burlot, pour Ballast
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Un petit appartement de la capitale. Aux murs : une carte du monde, des poignards et des objets rapportés de ses nombreux séjours à l’étranger. Gérard Chaliand a quatre-vingts ans mais ne les fait guère : il a déjà dix vies derrière lui. Géostratège spécialiste des conflits armés et poète, « aventureux » et enseignant, il milita clandestinement pour l’indépendance de l’Algérie, combattit en Guinée-Bissau aux côtés du leader révolutionnaire Amílcar Cabral, se rendit au Viêt Nam, dans les rangs communistes, tandis que le pays était sous les bombes nord-américaines, et participa aux écoles de cadres et à l’entraînement de certains mouvements de la résistance palestinienne. Une vie de terrain et d’écriture. Il revient tout juste d’Irak lorsque nous le rencontrons. Les Kurdes tentent de résister à Daech. Le géostratège ne mâche jamais ses mots : le verbe est coupant, cru, sans ornements. La violence n’est pas affaire de concepts mais d’armes et de sang : notre homme préfère parler de ce qu’il connaît. Quitte à heurter.

Gérard Chaliand : « Nous ne sommes pas en guerre » (Ballast - 22 décembre 2015)

A.G.

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