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Tel Quel, printemps 1960 - hiver 1966

Les couvertures et les sommaires jusqu’au n°24

D 16 mars 2008     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


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« (Relire ce qui est écrit) »
Marcelin Pleynet, Tel Quel n°19, p.40.

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Groupe Tel Quel, 1960

« Il ne suffit pas de suivre ce qui peut aussi se présenter comme une chronologie marquée de quelques étapes plus ou moins significatives pour comprendre ce qu’il en est de l’aventure de Tel Quel. Il faut lire et s’employer à partager ce qui se déploie sur quatre-vingt-quatorze numéros de cent pages (soit neuf mille quatre cents pages — sans compter les livres — livres publiés dans la collection de Tel Quel ou de loin associés à la revue).
On a tout dit et on n’a rien dit lorsque l’on a noté que Tel Quel a publié dans la revue et dans la collection plus des deux tiers des écrits de Roland Barthes, un grand nombre d’inédits de Ponge, Artaud, Bataille, Michaux, Nathalie Sarraute, Robbe-Grilet, Pinget, Genet, Boulez. Et en traduction Hölderlin, Heidegger, Dante, Vico, Gerard Manley Hopkins, Pound, Olson, Eliot, Cage, Joyce très longuement... Je ne peux pas tous les citer. On a tout dit et on n’a rien dit lorsque l’on note que Tel Quel s’est employé à faire mieux connaître ce qu’il pouvait en être de la linguistique — en publiant Saussure et d’importants extraits inédits des cahiers d’anagrammes —, de l’oeuvre de Freud, de l’oeuvre de Marx... on a tout dit et on n’a rien dit si l’on ne tient pas compte que ces publications furent accompagnées d’un travail intensif ; si l’on ne tient pas compte que ces publications ne sont que la conséquence de ce travail susceptible d’éclairer la situation, la position d’un discours dans le dévoilement duquel, comme l’écrit Rimbaud, « Les calculs de côtés, l’inévitable descente du ciel, la visite des souvenirs et la science des rythmes occupent la demeure, la tête et le monde de l’esprit. » [...]

Marcelin Pleynet, Entretien avec Patrick Ffrench,
in « Le plus court chemin — De Tel Quel à L’Infini » (Gallimard, mai 1997)

*

« Pas de plainte, ni maître ni esclave, jamais banal. La révolte totale se marque dans l’art des fractions. Je traîne le son pour le rendre à sa rage vraie, je le fais éclater de manière rentrée. Les phénomènes passent, je cherche les lois [1]. [...] S’il le faut, je mettrais en scène l’incroyable mauvais goût de l’époque, juste pour dire, à un moment donné : attention la cour. Jugement tranchant, sans emphase. »

Philippe Sollers, Différence de Miles Davis
, in La Guerre du Goût.

En lisant écoutez :

Bye bye blackbird (9’12)

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Collection Albert Gauvin {JPEG}













































[1Lautréamont, Poésies II.

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