Un ami m’envoie son album destiné à la jeunesse : j’ai trouvé mon titre.
Je lis la chronique hebdomadaire de Y. Haenel qui paraît dans Charlie Hebdo, elle s’intitule "Plus de lumière", en référence à Goethe. Il y est surtout question de Jean-Luc Godard qui vient de s’éteindre (plus de lumière). Il relate une rencontre avec lui dans un café nommé "Le Paradis" situé rue Saint-Martin près de Beaubourg.

Café Paradis.
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Ce café est situé à quelques dizaines de mètres du café Beaubourg où la présence de Philippe Sollers est inscrite dans les murs du café avec le début et la fin de "Paradis 2".

Café Beaubourg.
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Le début de Paradis 2 au café Beaubourg
Sollers, en parlant d’Autoportrait de décembre soulignait que dans la bibliothèque que Godard filme on voit L’enfer et le purgatoire de Dante, mais pas le Paradis...
Paradis de Sollers : Soleil voix lumière
Plus de lumière titre Haenel, "mais les couleurs n’ajoutent pas seulement à l’intensité de la vie, elles nous procurent la lumière qui manque".

La fin de Paradis 2 au café Beaubourg
A la fin de Paradis (mais il n’y a pas de fin à Paradis, pas de ponctuation, pas de fin), c’est "ce qui ne meurt pas", on lit : "et voilà tout se renverse d’un coup à nouveau le jour se lève enfin dans sa pointe océan poumons clé hautbois le bleu revient il revient le bleu pas croyable il est là buée dans le rouge en gris jaune en bas...
Mais dans Godard, on entend Dieu, on entend art dit Haenel ; tout comme Sollers veut dire tout entier art...
"art, "oui ça je connais c’est quand on ne meurt pas" dit Godard à Haenel.