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Picasso au musée d’Antibes

Exposition jusqu’au 31 octobre 2021 - Collection permanente

D 21 juin 2021     A par Albert Gauvin - C 2 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Pour sa réouverture, le musée Picasso d’Antibes accueille neuf toiles du maître issues de la collection Nahmad


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C’est une exposition exceptionnelle que propose le musée Picasso d’Antibes pour célébrer sa réouverture au public. Un voyage à travers neuf œuvres du maître espagnol issues de la collection privée de la famille Nahmad et couvrant une période allant de 1905 à 1971. A découvrir jusqu’au 31 octobre 2021.

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C’est une expérience inédite que propose le musée Picasso d’Antibes. Au premier étage du château Grimaldi qui abrite le musée, le public peut découvrir dix œuvres magistrales issues d’une des plus importantes collections privées au monde : la collection Nahmad. Un voyage dans la carrière du maître espagnol avec ces toiles très fortes, réalisées de 1905 à 1971. Achats des frères Ezra et David Nahmad, qui dès les années 60 après avoir conquis la confiance de Daniel-Henry Kahnweiler, marchand historique de Picasso, allaient acquérir de nombreuses œuvres du peintre, non pas pour les revendre mais pour les conserver dans leur collection privée.

Sont exposées neuf célèbres peintures de Pablo Picasso et Dark over light n°7, une toile de 1954 de Mark Rothko en vis-à-vis du Concert de Nicolas de Staël (voir plus bas).

Chaque toile occupe un espace unique, comme un rendez-vous en tête-à-tête avec l’œuvre. Une rencontre que rien ne doit perturber afin de plonger dans l’univers de Picasso, comme les frères Nahmad. "Ils se sont rendu compte que c’était à chaque fois des achats différents. Et que surtout, ce qui faisait de cet artiste un artiste extraordinaire, c’est que 40 ans après avoir acheté un Picasso, vous continuez à y trouver des choses que vous n’aviez pas vues", raconte Jean-Louis Andral, le directeur du musée Picasso d’Antibes.

Collection Nahmad - Musée Picasso, Antibes - Château Grimaldi 06600 Antibes - jusqu’au 31 octobre 2021 - 10h-18h, fermé le lundi. Renseignements.

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Parmi les toiles exposées, vous pourrez découvrir le Nu couché à la mèche blonde que vous avez peut-être vue à Paris lors de l’exposition Picasso 1932. Année érotique.


Nu couché à la mèche blonde, 21 décembre 1932. C’est la dernière toile de l’année 1932.
Monaco Nahmad collection. Photo A.G., 19 octobre 2017. Zoom : cliquez l’image.
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PLUS D’INFOS SUR LES PICASSO DE LA COLLECTION NAHMAD

Jean-Louis Andral, directeur du Musée Picasso d’Antibes et commissaire de l’exposition lors de l’été 2013 au Grimaldi Forum de Monaco revient sur ce qui fonde l’originalité de l’un des ensembles privés les plus importants au monde.

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Picasso et Sima, le modeleur d’amitié


Michel Sima et Picasso devant La Joie de vivre, 1946.
ZOOM : cliquer sur l’image.
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Un film de Christian Tran, 2009
Produit par Artis avec Lyon TV

En 1946, Picasso renoue avec le photographe et sculpteur Michel Sima que Robert Desnos lui avait fait connaître avant la guerre. Ils se retrouvent cet été là à Golfe Juan, au moment où Picasso s’est installé pour peindre dans une salle du château Grimaldi d’Antibes. Une véritable complicité unit Picasso et Sima : ce dernier l’aide matériellement à réaliser ses œuvres. Et surtout, à la demande du peintre, il photographie jour après jour le travail et le quotidien de l’artiste. Cette aventure humaine transforme peu à peu cet endroit du château en atelier, puis en musée. À l’issue de ce séjour, Picasso laisse de nombreuses toiles et dessins à Antibes, notamment « La Joie de vivre », « Nature morte à la chouette », « Les Têtes de faune ». Le film s’appuie sur les témoignages actuels de Françoise Gilot, la jeune compagne de Picasso et les interviews données par Michel Sima en 1981-82 dans « Les Après-midi de France-culture ». Enfin, Jean-Louis Andral, le conservateur du Musée Picasso d’Antibes, en réaménageant l’atelier, tisse un lien entre les témoignages, les photographies et les œuvres de Picasso. Ponctué par le va-et-vient des vagues sur le sable et les ombres chinoises qui se détachent dans la lumière solaire, le film semble un hymne à la Méditerranée où s’entrecroisent le noir et blanc des photographies, les couleurs de la peinture, le passé et le présent, le jour et la nuit. La photographie permet de montrer un instant de la création, apporte une autre perception de celle-ci, en mesure l’évolution. Et surtout, Sima a appris à capter le regard perçant et rêveur de son ami.

Extraits

Picasso et Sima, le modeleur d'amitié from Andanafilms on Vimeo.

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VOIR AUSSI : FRANÇOISE GILOT, PABLO PICASSO DANS L’ŒIL DE MICHEL SIMA (SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE, MUSÉE ESTRINE, 26 juin - 26 septembre 2021).

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LA COLLECTION PERMANENTE DU MUSÉE PICASSO


Le musée Picasso à Antibes.
ZOOM : cliquer sur l’image.
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Le château Grimaldi est devenu Musée Picasso, le 27 décembre 1966. Le bâtiment a bénéficié d’une importante campagne de rénovation entre 2006 et 2008. Fondé sur l’ancienne acropole de la ville grecque d’Antipolis, castrum romain, résidence des évêques au Moyen Âge, le château fut habité, de 1385 à 1608 par la famille Grimaldi qui lui donna son nom.

En 1925, le château est acheté par la ville d’Antibes et devient le musée Grimaldi, musée d’Antibes. En été 1946, Pablo Picasso qui réside à Golfe-Juan avec Françoise Gilot, est séduit par la proposition de Dor de la Souchère, conservateur du musée, d’utiliser une partie du château comme atelier. Picasso enthousiaste, travaille de la mi-septembre à la mi-novembre 1946 et réalise de nombreuses œuvres, dessins et peintures dont Les "Clés d’Antibes", sur un pan de mur. Les peintures et supports inhabituels (ripolin, fribrociment, contreplaqué…) qu’il utilise, rendent sans doute compte de la pénurie de cette période d’après-guerre mais avant tout de la formidable propension de l’artiste à expérimenter de nouveaux matériaux. Les images qu’il y peint disent, toute la joie de vivre dans un pays à nouveau libre. Lorsque l’artiste décide de regagner Paris, il laisse en dépôt au château 23 peintures et 44 dessins.

Le 22 septembre 1947 est inaugurée la « salle Picasso » accompagnée d’un premier accrochage d’œuvres d’Antibes puis, à partir du 7 septembre 1948, une exposition intitulée « Picasso, céramique – peinture – dessin » est proposée. Le 13 septembre 1949, de nouvelles salles présentant les céramiques, peintures et dessins de Picasso, sont ouvertes au public. Par la suite, outre 78 céramiques réalisées en 1947-1948 à l’atelier Madoura de Vallauris, différents dons et achats de 1952 à nos jours ainsi que des dépôts issus de la dation de Jacqueline Picasso en 1991, enrichiront de manière significative la collection Picasso du musée.

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20 août 2020

En raison de l’épidémie du Covid, l’entrée du musée est limitée à un nombre restreint de visiteurs. Avantage : j’ai tout le temps de m’attarder devant les oeuvres exposées. Photos.


Picasso à Antibes en 1946.
ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, La Joie de vivre, 1946.
Peinture oléorésineuse et fusain sur fibrociment.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nature morte à la pastèque, 1946.
Peinture oléorésineuse sur contreplaqué.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nature morte au compotier de fruits, aux quatre oursins et à la bouteille, 1946.
Peinture oléorésineuse graphite sur contreplaqué.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nature morte au compotier de raisins, à la guitare et aux deux pommes, 1946.
Peinture oléorésineuse et fusain sur contreplaqué.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nature morte à la sole et à l’aiguière, 1946.
Peinture oléorésineuse et graphite sur fibrociment.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Pêcheur à la casquette, 3 novembre 1946.
Femme aux oursins, 6 novembre 1946.

Peinture oléorésineuse sur contreplaqué.

Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.

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Picasso, Pêcheur attablé, 1946.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nature morte à la chouette et aux trois oursins, 6 novembre 1946.
Peinture oléorésineuse sur contreplaqué.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, La Chèvre, 1946.
Peinture oléorésineuse fusain et graphite sur contreplaqué.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nu couché au lit blanc, 1946.
Peinture oléorésineuse sur fibrociment.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Nu couché au lit bleu, 1946.
Peinture oléorésineuse sur fibrociment.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Faunes

Dans les années 30, c’est le Minotaure qui hante le travail de Picasso, figure à la fois triomphante et douloureuse qui laissera peu à peu la place au Faune. Celui-ci, fragile dans la série du Faune blessé de 1937, se fait facétieux, tendre ou enfantin en 1946, souvent amoureux. Amoureux d’une nymphe, dont il accompagne parfois la danse en musique comme dans La Joie de vivre. En effet, c’est la plupart du temps un faune jouant de la diaule, une double flute de la Grèce antique dont Picasso a pu observer la représentation par exemple sur la musicienne du triptyque Ludovisi (vers 460 av. J.-C. conservé au Museo nazionale romano à Rome), dont la position l’a peut-être également inspiré, ou le bas relief d’Herculanum Dionysos, Pan et Bacchante (datant du 1er siècle après J.-C., conservé au Musée Archéologique de Naples).

Satyre, faune et centaure au trident

1946. Peinture oléorésineuse et fusain sur fibrociment (3 panneaux).
Plusieurs œuvres peintes au château à l’automne 1946 par Picasso ont subi de profondes retouches en cours d’exécution.
Ces repentirs que Picasso n’a pas cherché à cacher vraiment sont encore visibles sur le triptyque Satyre, faune et centaure au trident. Grâce aux deux photographies prises par Michel Sima à différents stades d’exécution (fig.1 et 2), et aux analyses récentes de la peinture industrielle utilisée par Picasso, on sait mieux aujourd’hui comment le volet gauche a été modifié à deux reprises.
L’œuvre, individualisant le satyre musicien, le faune dansant et le centaure armé du trident, est à la fois une peinture en grisaille et un dessin monumental. Picasso a d’abord esquissé au crayon, sur chacune des plaques de fibrociment recouvertes d’une fine peinture blanche,un personnage du bestiaire antique. Il a contourné ensuite chaque figure mythologique à la peinture blanche épaisse et posé au fusain le dessin définitif dans la peinture encore fraîche si bien que le tracé est désormais creusé et pris dans la matière.


Picasso devant Satyre, faune et centaure au trident, 1946.
Photo Sima. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso devant Satyre, faune et centaure au trident, 1946.
Photo Sima. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Satyre, faune et centaure au trident, 1946.
Moulages des esclaves de Michel-Ange par le musée du Louvre.

Peinture oléorésineuse et fusain sur fibrociment (3 panneaux). Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Faune jaune et bleu jouant de la diaule, 1946.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Faune jaune et bleu, Faune blanc jouant de la diaule, 1946.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Têtes de faune en spirale, 1946.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Figures féminines


Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Musée Picasso. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Figures féminines, 8/12 novembre 1946.
Dessin. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Ulysse et les sirènes

Avec la difficulté d’approvisionnement en matériaux, à la sortie de la guerre, Picasso s’approvisionne en peinture pour bateaux et en plaque de fibrociment. L’œuvre est donc réalisée avec ces matériaux : peinture à l’huile industrielle (Ripolin) sans dessin préalable (formes réalisées directement au pinceau, composée de trois panneaux superposés). C’est une peinture fluide à la matière visible (traces de pinceaux), à l’exécution énergique. L’emploi des sept couleurs de base (bleu azur, blanc de neige, vert d’eau, vert romain, bleu outremer, gris rosé, brun Van Dyck) produit une ambiance claire et à dominante bleutée. Le format de l’œuvre est immense, et propose la scène mythologique des Sirènes du chant XII de l’Odyssée d’Homère (par. 165).
Dans cet épisode, les Sirènes sont des divinités féminines de la mer, oiseaux à tête humaine et à queue de poisson qui symbolisent l’âme des morts, sur une île, à l’entrée du détroit de Sicile. Naufrageuses, elles cherchent à charmer les hommes de leurs chants mélodieux, attirent les marins et les entraînent à la mort sur les rivages mortels de l’île où elles demeurent. Sur les conseils de Circé, Ulysse se fait attacher au mât de son navire par ses compagnons (qui se bouchent les oreilles avec de la cire) pour pouvoir les écouter et ne pas succomber à l’attirance de leurs chants. Ulysse résiste à leurs chants et les Sirènes se précipitèrent du haut de leur rocher dans les profondeurs de l’océan.


Picasso, Ulysse et les sirènes, 1947.
Ripolin et graphite sur trois panneaux de fibrociment. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Picasso, Buste d’homme au chapeau, 1972.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Autres oeuvres d’artistes


César, « Hommage à Picasso », Le Centaure, 1983.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Nicolas de Staël, Le Fort carré d’Antibes, 1955.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Nicolas de Staël, Nu bleu sur fond rouge, 1955.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Nicolas de Staël, Le Grand Concert, 1955.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Exposé jusqu’au 31 octobre


Mark Rothko, N°7 Dark over light, 1954.
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Simon Hantaï, Sans titre, 1971.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Martial Raysse, Dionysos, 1982-1983.
Collage, tempera et pastel sur papier marouflé. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Henri Bassmadjian, Moby Dyck, 1990.
Technique mixte sur papier. Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Sur la terrasse du musée.


Joan Miro, La Déesse de la mer, 1968.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Joan Miro, La Déesse de la mer, 1968 et Germaine Richier.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Germaine Richier, Sculptures.
Photo A.G. 20 août 2020. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Dominique Rolin à propos de Germaine Richier, la « sorcière royale, sûre de son envoûte » : « Le matin, elle se jetait dans son atelier comme un être se jette dans la mer parce qu’il en a besoin. La matière sculpture était sa raison d’être, il n’y avait rien d’autre ».

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Portraits de famille

Février 2021. Jean-Louis Andral, le conservateur du Musée Picasso d’Antibes nous raconte la vie amoureuse du maître Pablo Picasso au travers de huit de ses œuvres.

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2 Messages

  • Albert Gauvin | 7 août 2023 - 16:26 1

    Picasso : plus fort que la mort

    Par Philippe Ducat.
    Exposition Picasso 1969-1972. La fin du début, musée Picasso, Antibes, 8 avril-2 juillet 2023.

    À la faveur de l’exposition récente du musée Picasso d’Antibes sur les dernières années de Pablo Picasso, Philippe Ducat revient sur les raisons du désamour (relatif) pour l’artiste à la fin de sa vie. LIRE ICI.


  • Pierre Vermeersch | 21 juin 2021 - 17:32 2

    Monsieur Gauvin,
    Vous me donnez l’occasion de rendre hommage à Dor de la Souchère, inventeur du musée Picasso. Il fut aussi professeur de Lettres classiques au lycée Carnot de Cannes, où j’eus la chance d’être l’un de ses élèves, dans sa dernière année d’enseignement.
    Il était aussi subtil que subversif, nous l’admirions. Guy Debord aurait-il été son élève ? Il serait intéressant de le vérifier dans les archives du lycée.

    Voir en ligne : http://theoriedelapratique.hautetfo...