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L’effet Papillon noir, avec Yannick Haenel

Yann Robin, le papillon et le forgeron

D 15 mars 2020     A par Albert Gauvin - C 2 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



Encre chinoise sur papier de riz.
ZOOM : cliquer sur l’image.
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Le Papillon noir de Yannick Haenel est sorti le 15 octobre. Feuilletez le livre.

Le Papillon noir est un monodrame composé par Yann Robin sur un livret écrit par Yannick Haenel et créé à La Criée de Marseille le 12 mai 2018. Le livre, Le Papillon noir, suivi de Longer à pas de loup, paraîtra le 7 mai 2020 aux éditions Gallimard (collection L’infini). Y-aura-t-il un « effet Papillon noir ». C’est ainsi, en tout cas, que Lionel Esparza titrait son émission Classic Club, le 30 avril 2018, pour laquelle il avait invité Yannick Haenel, Yann Robin et Léo Warynski, chef d’orchestre.
« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil déclenche-t-il une tornade au Texas ? » se demandait naguère Edward Lorenz. Sans doute. Il y a aussi, hélas, « un effet coronavirus », d’origine chinoise, dont Haenel a fait la description dans sa dernière chronique de Charlie Hebdo (cf. Le délire du virus). Et un effet concret immédiat qu’il n’avait peut-être pas prévu lorsqu’il a rédigé son article : le « week-end avec Yannick Haenel » du 13 au 15 mars à l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et la reprise du Papillon noir, programmé le 21 mars 2020 au Théâtre de la Renaissance à Lyon, ont en effet été annulés, sur injonction de l’État, comme beaucoup de manifestations culturelles (dont la rétrospective Jean-Daniel Pollet à la Cinémathèque) ou sportives, compte tenu de l’évolution préoccupante, en quelques jours, de l’appréciation de la situation sanitaire.
Que faire ? Eh bien, faites comme moi : plongez-vous dans les livres et écoutez la radio ! Transformez votre isolement forcé en bienheureuse solitude ! Jouissez de l’instant présent ! Ouïssez ! Vous ne verrez pas le temps passer. Il se trouve que Yannick Haenel était aujourd’hui présent sur les ondes de France Musique, invité par Elsa Boublil dans Musique émoi. Vous connaissiez Haenel comme romancier ou comme essayiste passionné de peinture (Caravage, Bacon et, maintenant, Adrian Ghenie), voici une nouvelle facette de l’écrivain avec ses amis musiciens.

« Allez la musique.
Oui, bonnes gens, c’est moi qui vous ordonne de brûler, sur une pelle, rougie au feu, avec un peu de sucre jaune, le canard du doute, aux lèvres de vermouth, qui, répandant, dans une lutte mélancolique entre le bien et le mal, des larmes qui ne viennent pas du coeur, sans machine pneumatique, fait, partout, le vide universel. C’est ce que vous avez de mieux à faire. » (Isidore Ducasse, Poésies I)

Une injonction comme une autre.

L’effet Papillon Noir
avec Yannick Haenel, Yann Robin et Léo Warynski

Classic Club, par Lionel Esparza, le lundi 30 avril 2018.

En direct et en public depuis l’Hôtel Bedford à Paris.

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Léo Warynski et Yann Robin, © Ugo Ponte.

A la table des invités :
Yannick Haenel (écrivain)
Yann Robin (compositeur)
Léo Warynski (chef d’orchestre)

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Le Monodrame Le Papillon Noir a été créé le samedi 12 mai à La Criée de Marseille (création mondiale), et repris le 18 mai à l’Auditorium E. Varèse de Gennevilliers. Musique de Yann Robin, livret de Yannick Haenel, avec Elise Chauvin (soprano) et les ensembles Multilatérale et Les Métaboles sous la direction de Léo Warynski.

Programme musical

Aaron Copland, Quatre Motets III. "Have mercy on us O my Lord"
Les Métaboles, Léo Warynski (direction)
NoMadMusic NMM036

Vytautas Miskinis, O Salutaris hostia pour chœur mixte a cappella
Les Métaboles, Léo Warynski (direction)
Brilliant Classics 95080

Yann Robin, Vulcano pour 29 musiciens
Ensemble Intercontemporain, Susanna Mälkki (direction)
Kairos Production 0013262KAI

Thomas Tallis, Spem in alium (motet pour 40 voix)
The Tallis Scholars, Peter Phillips (direction)
Gimell CDGIM006

Dimitri Tchesnokov, Trois chants sacrés pour chœur mixte a cappella op. 43 - II. Miserere
Les Métaboles, Léo Warynski (direction)
Brilliant Classics 95080

Morton Feldman, Christian Wolff in Cambridge
Les Métaboles, Léo Warynski (direction)
NoMadMusic NMM03

Yann Robin, Quatuor à cordes n° 2 (Crescent Scratches) - II.
Quatuor Tana
Paraty 205146

Yann Robin, le papillon et le forgeron

Le portrait contemporain, Arnaud Merlin, 9 mai 2018.

Depuis une bonne dizaine d’années, on apprécie la vigueur des propositions de Yann Robin, la force de son souffle vital, son énergie de forgeron, qui se traduisent par des partitions affirmées, où les interprètes sont sollicités dans une virtuosité toujours intense.

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Yann Robin © Florence Riou

Ce samedi 12 mai à La Criée de Marseille, dans le cadre du festival Les Musiques organisé par le GMEM, on découvrira le nouveau monodrame de Yann Robin, Le Papillon noir, conçu avec l’écrivain Yannick Haenel, le metteur en scène Arthur Nauzyciel, la soprano Elise Chauvin, et les ensembles Multilatérale et Les Métaboles, dirigés par Léo Warynski.

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Programme musical

Yann Robin (né en 1974), Art of Metal III Alain Billard (clarinette contrebasse métal), Ensemble Intercontemporain, Susanna Mälkki (direction)
Enr. 2009 (Paris, Ircam)
Kairos 0013262KAI

Yann Robin, Monumenta SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, François-Xavier Roth (direction)
Enr. 20 septembre 2013 (Strasbourg, Musica)
Bande SWR / Radio France 2013M8126E0304

Yann Robin, Quatuor n° 3 « Shadows » Quatuor Tana : Antoine Maisonhaute, Ivan Lebrun (violons), Maxime Desert (alto), Jeanne Maisonhaute (violoncelle)
Enr. 9 septembre 2017 (Royaumont)
Bande Radio France 2017M1106E0165

Yann Robin, Arkham Ensemble Modern, Emilio Pomarico (direction)
Enr. 30 septembre 2016 (Francfort, Alte Oper)
Document du compositeur / Copie privée

Yann Robin, Quarks, concerto pour violoncelle Eric-Maria Couturier (violoncelle), Orchestre National de Lille, Peter Rundel (direction)
Enr. 13 octobre 2016 (Lille)
Bande Radio France 2016M1106E0186

Le Papillon noir, création mondiale

Le livre, Le Papillon noir, suivi de Longer à pas de loup, paraîtra le 7 mai 2020 aux éditions Gallimard (collection L’infini).

Un soir, une femme rentre chez elle. Elle se met à l’aise, se sert un verre à boire, se prépare quelque chose à manger. Elle vient d’avoir un accident de voiture, elle est sous le choc… Nous assistons en réalité à une traversée de sa mort. Elle sent sa mémoire affleurer à la surface de sa conscience. Elle se souvient de toutes ces bribes qui forment ce que l’on appelle « le moi » : les moments heureux, les deuils, les souvenirs nimbés d’érotisme, les idées noires, les proches, ses émotions face à l’art…

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Le papillon noir, 11 mai 2018.
Crédit Pierre Gondard. ZOOM : cliquer sur l’image.
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Cet opéra composé pour 13 instrumentistes, 12 chanteurs et une actrice-chanteuse par Yann Robin, sonne les retrouvailles du metteur en scène Arthur Nauzyciel et de l’auteur Yannick Haenel depuis le spectacle Jan Karski (2011).

Yann Robin :

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Yannick Haenel, livret
Arthur Nauzyciel, mise en espace
Yann Robin, musique

Ensemble Multilatérale
Ensemble vocal Les Métaboles
Elise Chauvin, actrice - chanteuse
Gmem, électronique live

Léo Warynski, direction musicale.

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Papillon Noir à la Criée de Marseille : Musique d’outre-tombe

C’est par cette créature étrange que commence le Festival du GMEM à la Criée de Marseille ce 12 mai. Deuxième et vivante collaboration de l’écrivain Yannick Haenel et du metteur en scène Arthur Nauzyciel qui proposent ici une mise en espace irréelle et éthérée, Papillon Noir est un monodrame où la musique de Yann Robin, aux accents de mantras tibétains, propulse la voix douce et maîtrisée de la soprano Élise Chauvin dans un autre monde, une transmigration macabre magnifiquement angoissante. Dirigé par Léo Warynski, l’ensemble vocal Les Métaboles joue avec l’orchestre Multilatéral une partition moderne où le traitement sonore participe pleinement à cette traversée mortelle.

Après la présentation du Festival “Les Musiques” par Christian Sebille, directeur du GMEM, le noir se fait et le rideau de fer monumental du Théâtre de la Criée s’ouvre comme une gueule béante sur un antre noir.

Un tulle tout en hauteur dessine d’un seul trait un espace indéfini aux angles arrondis ; trois murs informes comme un trou, un gouffre cadré par deux retours comme des ailes noires enveloppantes tendues vers le public. Dans le lointain apparaissent des dizaines de lueurs flamboyantes comme des feux follets, dernières vies des morts. On distingue la silhouette de l’orchestre, le piano noir à jardin, les percussions à cour, le chœur au centre, comme une ligne traversant la masse des instruments de bois aux couleurs chaudes. C’est une irruption sonore qui débute sans détour ce monodrame alors qu’une femme traverse doucement le plateau, puis entame une discussion au téléphone avec sa mère. Elle a eu un accident et se rend compte au fur et à mesure qu’elle n’est plus vraiment vivante.

“Je longe à pas de loup la mince cloison qui me sépare de moi-même.”

Yannick Haenel : Au moment de mourir, chacun revit, en un éclair, le film de sa vie. Le corps de cette femme lui fait mal. L’émotion de l’accident fait revenir des éclats de sa vie, un bouquet de souvenirs érotiques, la grande joie des détails, la beauté d’une Annonciation qui l’a métamorphosée ; mais aussi des tourments liés à son identité : est-elle un homme ou une femme ? Un homme devenu femme ? L’accident fait revenir cette blessure.

Au début de la soirée, elle perd insensiblement la maîtrise de sa parole : parfois les mots déferlent, comme un océan verbal, parfois ils semblent la quitter. En même temps, la lumière de l’appartement faiblit et voici la pénombre, qui l’ouvre à des états d’euphorie et de détresse.

Cette soirée à laquelle nous assistons est en réalité une traversée de sa mort, les premiers moments de cette avancée dans ces limbes que les Tibétains nomment le Bardo ; depuis l’instant où elle est rentrée chez elle, cette femme est morte mais elle ne s’en rend pas compte tout de suite, et nous non plus.

C’est en progressant dans cet univers étrange que son langage se vide et qu’elle découvre l’insaisissable.

Je veux glisser comme une chose noire dans le noir.

L’étrangeté réside déjà dans la forme même du monodrame qui est, dans la définition, une œuvre dramatique unissant la voix parlée (le chant étant exclu) et une musique instrumentale évocatrice, écrite pour un unique acteur et souvent un chœur.

Magnifique travail de la soprano ÉliseChauvin qui doit dire son texte sans lâcher la musique. On la perçoit d’ailleurs battre légèrement la mesure avec ses mains, ce qui lui confère un mouvement hypnotique.

L’orchestre derrière elle a parfois des accents volcaniques, caractéristique du style de Yann Robin qui n’hésite pas à faire jouer des sons inattendus à tous ses instrumentistes, alors que tous les membres du chœur sont repris au micro SM58 Shure pour une grande proximité et pour générer des sons particuliers de bouches, de corps.

C’est ici ton premier monodrame, donc une voix parlée avec un orchestre qui joue en même temps ?

Yann Robin : La voix est chantée, pour moi : j’ai annihilé tout ce qui pouvait être lyrique, toutes les lignes, tous les profils, mais la voix est complètement écrite rythmiquement, comme dans un concerto pour violoncelle par exemple. Dans ma manière de travailler, même si j’ai conscience de ce qui va se passer avec l’orchestre, j’écris d’abord la ligne du soliste autour de laquelle va venir s’articuler le chœur et l’ensemble. Donc tout est écrit rythmiquement, précisément. Je fais le contraire de ce que l’on trouve dans l’opéra la plupart du temps, c’est-à-dire une voix chantée et un texte étiré, dont on finit par oublier le sens tellement il subit de modification par le chant. Ce à quoi je ne m’oppose pas car c’est très beau le chant, j’adore vraiment ça. Mais la prose en français est extrêmement complexe et je n’ai jamais été satisfait de ça. Du coup, cela fait dix ans que j’ai envie de faire un opéra sans en avoir envie. Mais le texte de Yannick Haenel, après mûre réflexion, m’a permis de trouver une solution pour moi, pour mon propre monde : c’est un parlé-chanté. Élise ne parle pas ni ne chante réellement, c’est entre les deux. Pour moi, c’est un travail de délyricalisation de la voix, sur la dévocalisation pour la protagoniste, contrebalancée par un surtraitement de l’ensemble et des sonorités, et toute la voix chantée est réalisée par le chœur.

François Vatin, Revue AS n°220

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Papillon noir de Yann Robin en version de concert à Gennevilliers


© Florence Riou.
Zoom : cliquez sur l’image.
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Inspiré par le livre tibétain des morts (Bardo Thödol) et donné en version de concert à Gennevilliers quelques jours après sa création à Marseille avec une mise en espace, Papillon noir est une descente dans l’espace de la mort imaginée par Yannick Haenel et Yann Robin.

L’ensemble Multilatérale (treize musiciens) et le chœur Les Métaboles sont sur scène pour cette version de concert dirigée par Léo Warynski, le chef ayant présenté cette création avec mise en espace à ResMusica il y a quelques semaines. En charge du texte de Yannick Haenel, Élise Chauvin, actrice-chanteuse selon les mots du compositeur, est en fond de scène, munie d’un micro serre-tête. Un dispositif électronique léger, assurant amplification et réverbération, modèle l’espace dans lequel se joue le monodrame.

Une femme vient de se faire renverser par une voiture. Elle est cliniquement morte mais sa conscience semble encore vive. « Je suis vi-vante » insiste-t-elle au fil du monologue. Après le récit, à sa mère et au téléphone, de ce qui vient de lui arriver (premier Passage), c’est son passé qui rejaillit par flashs de mémoire et arc-en-ciel de couleurs, entre émotions amoureuses et vision fantasmée, celle d’un ange dont l’image a subitement disparu de son existence (deuxième Passage). Dans le troisième Passage, la conscience du personnage semble s’affaiblir. L’héroïne erre dans un espace qu’elle ne reconnaît plus, sa voix et son être prêts à disparaître dans le néant.

Yann Robin s’empare de ce texte écrit sur mesure et confère à l’espace noir et paroxystique de Yannick Haenel l’intensité et la fulgurance sonore qu’il sait impulser à travers son écriture singulière : flamboyance des timbres, impacts des cuivres avec slaps (clarinette contrebasse) et multiphoniques, techniques d’archet spécifiques sur les cordes et omniprésence d’une percussion très résonnante, à laquelle participe le piano souvent joué dans les cordes. L’ensemble Multilatérale est en pleine effervescence pour éprouver le passage de vie à mort dans un prélude qui nous secoue physiquement. Mais la tension et ses relances périodiques ne s’expriment pas uniquement dans cet excès d’énergie instrumentale. Yann Robin confie au chœur, inséré dans l’orchestre, une partie très expressive, qui creuse la profondeur de champ et embrase l’espace sonore dans des instants suspensifs d’une étrange beauté. Le texte du Bardo Thödol qu’il chante est utilisé bien davantage comme un matériau sonore, imprégnant les textures colorées des voix. Il est aussi prétexte à des séquences bruiteuses, tel ce halètement primitif des voix d’hommes dans le troisième passage, rejoignant la transe du rituel. Les subtilités acoustiques offertes par les techniques d’émission vocale, souffle, granulations gutturales, murmures et chuintements, qui relaient les modes de jeu instrumentaux, ouvrent des perspectives nouvelles dans l’esthétique de la saturation.

Actrice-chanteuse avons-nous dit, Élise Chauvin a bel et bien devant elle une partition, écrite avec une précision rythmique absolue. Elle chante, nous dit Yann Robin, d’une voix certes parlée – et ô combien éloquente – mais fluide et envoûtante, sans jamais forcer le trait et dans une interaction constante avec ses partenaires. À trois reprises, l’ensemble instrumental et le chœur submergeant la voix parlée convergent en une scansion sauvage et incandescente. Acteur lui aussi d’une dramaturgie qui nous tient en haleine durant quelques quatre-vingt minutes de spectacle, Léo Warynski règle les équilibres et modèle les énergies avec assurance. Autant d’ondes positives qui nous laissent dans l’attente d’une mise en scène prévue à Rennes dans la saison 2019-2020, pour donner à l’opéra sa pleine mesure.

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Yannick Haenel, écrivain

Musique émoi, par Elsa Boublil, 15 mars 2020.

Auteur de nombreux ouvrages dont le très remarqué Jan Karski, ainsi que « Tiens ferme ta couronne » prix Médicis 2017. Co-directeur de la revue « Ligne de risque » avec François Meyronnis, chroniqueur à Charlie Hebdo depuis 2015 et cette année à l’affiche de la BiME de Lyon.

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Yannick Haenel et Elsa Boublil/ Musique émoi
© Antoine Betillouloux - France Musique

Tiens ferme ta couronne (extrait des Carnets de Marcel Proust qui a lui même emprunté à l’Apocalypse de Jean)

L’actualité de notre invité

Le Papillon noir
Monodrame pour voix, ensemble instrumental, choeur et dispositif électronique.
Musique de Yann Robin
Livret de Yannick Haenel

ANNULÉ POUR CAUSE DE CORONAVIRUS. A voir le 21 mars 2020 au Théâtre de la Renaissance à Lyon dans le cadre de la Biennale des Musiques exploratoires.

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Programmation musicale

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Georg Friedrich Haendel
Giulio Cesare in Egitto HWV 17 : Empiodirò tu sei (Acte I, scène 3, air de César)
Marie-Nicole Lemieux, soprano
Il Complesso Barocco
Direction : Alan Curtis
CD Naïve

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Wolfgang Amadeus Mozart
Sérénade n°13 en sol Majeur K.525 (Romance)
Le Concert des Nations
Direction : Jordi Savall
CD Aliavox

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Gregorio Allegri
Miserere Mei
Voces 8
CD Decca

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Franz Schubert
Winterreise op.89 D.911 (Gute Nacht)
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Gerald Moore, piano
CD Intense Media

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Arvo Pärt
Fratres (arrangement pour violon, orchestre à cordes et percussions)
Orchestre Symphonique d’Etat d’Estonie
Viktoria Mullova, violon
Direction : Paavo Jarvi
CD Onyx Classics

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Anonyme
Black is the color
Alfred Deller, haute-contre
Desmond Dupre, luth
CD Vanguard

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Arnold Schoenberg
Un Survivant de Varsovie op.46
Gottfried Hornik, récitant
Orchestre Philharmonique de Vienne
Direction : Claudio Abbado
CD Deutsche Grammophon

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Jean-Sébastien Bach
Concerto en ré mineur d’après Marcello BWV 974 (Adagio)
Glenn Gould, piano
CD Sony classical

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Alban Berg
Lulu-Suite (Lied der Lulu)
Ludwig Orchestra
Direction et voix : Barbara Hannigan
CD Alpha

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Pierre Henry
Apocalypse de Jean (Les sept signes : Séquence 13 : La Bête de la mer)
Jean Negroni, récitant
33T Philips
Fausto Romitelli
Domeniche alla periferia dell’impero (Seconda domenica)
Ensemble Multilatérale
CD l’Empreinte Digitale

Crédit France Musique


Peinture chinoise sur soie.
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