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Eugen Fink , Martin Heidegger, Héraclite. Séminaire du semestre d’hiver (1966-1967)

D 9 mars 2017     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Eugen Fink , Martin Heidegger
Héraclite. Séminaire du semestre d’hiver (1966-1967)

Première parution en 1973

Trad. de l’allemand par Jean Launay et Patrick Lévy
Collection Tel (n° 417), Gallimard
Parution : 09-03-2017

II ne s’agit pas ici d’une succession d’exposés dogmatiques, mais d’un véritable dialogue dont la tension est assurée par la divergence des perspectives d’interprétation de Heidegger et de Fink. L’interrogation de Heidegger reste axée sur le logos et l’aléthéia, qui donnaient déjà leur titre et leur thème aux deux célèbres études sur Héraclite recueillies dans Essais et conférences.
Fink, de son côté, propose un point de départ « cosmologique » et élucide la pensée héraclitéenne de l’« un-tout » à travers une approche du « feu » et des antagonismes au centre desquels se trouve le « feu ». Mais cette divergence se produit au sein d’une communauté d’horizon : la reconnaissance de l’« achèvement » de la métaphysique. Cette reconnaissance donne leur plein sens aux pages qui, dans ce livre, entament un débat critique avec la dialectique de Hegel et la phénoménologie de Husserl et s’efforcent de relever le « prodigieux défi » que constitue l’emprise initiale de la pensée grecque.

*

Sollers se réfère à ce texte dans Beauté, son dernier roman, et particulièrement à ce passage (p. 13) :

Heidegger : « Je me souviens d’un après-midi lors de mon séjour à Égine. Brusquement, je perçus un éclair unique, qui ne fut suivi d’aucun autre. Je pensai : Zeus. »

LIRE : FOUDRE et Beauté politique.