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Fuguer avec Philippe Sollers

D 8 novembre 2012     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

En direct de Montréal avec Bruno Lalonde (14 min.)


Présentation de l’éditeur

Ce volume est la suite logique de La Guerre du Goût (1994), d’Éloge de l’infini (2001), et de
Discours Parfait (2010). Jamais trois sans quatre. Une fugue, je n’apprends rien au lecteur, est une composition musicale qui donne l’impression d’une fuite et d’une poursuite par l’entrée successive des voix et la reprise d’un même thème, et qui comprend différentes parties : l’exposition, le développement, la strette. La strette, comme on sait, est la partie d’une fugue précédant la conclusion, où les entrées du thème se multiplient et se chevauchent. Les thèmes sont ici multiples, mais, en réalité, il n’y en a qu’un : la formulation comme passion dominante.
Le mot « fugue » a aussi un autre sens, toujours musical : les enfants rebelles font souvent des fugues dans la nature. Il ne leur arrive pas forcément malheur. Il est vrai qu’ils ne deviennent pas
universitaires ou membres des institutions académiques. Leur tempérament est foncièrement
anarchiste. Leurs choix sont variés, mais tendent tous à la liberté. En 1985, paraissait un curieux roman, Portrait du Joueur, dont voici le début :
« Eh bien, croyez-moi, je cours encore… Un vrai cauchemar éveillé… Avec, à mes trousses, la secte des bonnets rouges… Ou verts… Ou marron… Ou caca d’oie… Ou violets… Ou gris… Comme vous voudrez… Le Tibet de base… Singes, hyènes, lamas, perroquets, cobras… Muets à mimiques, tordus, érectiles… Hypervenimeux… Poulpeux… Un paquet de sorciers et sorcières, un train d’ondes et de vibrations… (…)
L’anti-littérature au complet !… »
L’anti-littérature, sans doute, mais aussi, de plus en plus, l’absence totale de pensée. A travers mille
difficultés et ennuis, j’ai fait ce que j’ai pu, lecteur. Cependant, je crois à ton avenir d’éclaircie, et
j’espère que tu cours encore.

Quatrième de couverture

« Ce volume est la suite logique de La Guerre du Goût (1994), d’Éloge de l’infini (2001) et de Discours Parfait (2010). Jamais trois sans quatre. Une fugue, je n’apprends rien au lecteur, est une composition musicale qui donne l’impression d’une fuite et d’une poursuite par l’entrée successive des voix et la reprise d’un même thème, et qui comprend différentes parties:l’exposition, le développement, la strette. La strette, comme on sait, est la partie d’une fugue précédant la conclusion, où les entrées du thème se multiplient et se chevauchent. Les thèmes sont ici multiples, mais, en réalité, il n’y en a qu’un:la formulation comme passion dominante. Le mot "fugue" a aussi un autre sens, toujours musical:les enfants rebelles font souvent des fugues dans la nature. Il ne leur arrive pas forcément malheur. Il est vrai qu’ils ne deviennent pas universitaires ou membres des institutions académiques. Leur tempérament est foncièrement anarchiste. Leurs choix sont variés, mais tendent tous à la liberté. » Philippe Sollers.

Gallimard, oct. 2012
collection blanche
1120 pages

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