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Josyane Savigneau et Antoine Gallimard : "Pas une œuvre de provocateur mais une œuvre de liberté"

Série Témoignages

D 14 mai 2023     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Dimanche 7 mai, Carine Bécard recevait, sur France Inter, l’éditeur Antoine Gallimard et la journaliste au Monde et autrice Josyane Savigneau pour revenir sur la mort de l’écrivain Philippe Sollers. Ils retracent ensemble le parcours exceptionnel de cet intellectuel hors-normes.
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La journaliste Josyane Savigneau et l’éditeur Antoine Gallimard s’expriment au sujet de la disparition de l’écrivain Philippe Sollers.
©AFP
- Jacques Demarthon / Ulf Andersen / Joël Saget

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Philippe Sollers écrivain, auteur d’une œuvre prolifique, était une figure de la littérature française depuis les années 1960. Josyane Savigneau, journaliste au Monde et ami de l’écrivain garde "l’image d’un homme délicieux, d’une courtoisie exquise". Elle souligne que c’est son œuvre qui restera, "pas une œuvre de provocateur mais une œuvre de liberté". Elle estime d’ailleurs "qu’elle va être reconsidérée, dans toute sa globalité et sa cohérence après sa mort".

Antoine Gallimard se souvient d’un "observateur brillant et caustique de la société" qui va au fil du temps "manier davantage le paradoxe et l’ironie que la déconstruction du langage". "Pour lui, ce qui était important c’était de prendre du recul et d’avoir une vision complète des choses. Par exemple, sur la mort, il disait que ce qui est difficile c’est le mourant, pas la mort elle-même", rappelle l’éditeur.
Mais ces dernières années, cet observateur avait-il saisi tous les changements de la société, à commencer par le mouvement MeToo ? "Il a toujours parlé des femmes avec beaucoup de respect", assure Josyane Savigneau. "Sur le mouvement MeToo, il était moins sévère que moi parce que j’ai tout de suite vu que ce mouvement, absolument salutaire, avait des dérives insupportables. Lui pensait que dans toutes les révolutions il y a des dérives insupportables et qu’il faut peut-être être moins rigide que je l’étais sur ce plan." "Pour moi, il comprenait très bien la société", abonde Antoine Gallimard. "Il cherchait toutes les forces enfouies de la société."

Carine Bécard
Radio France
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