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L’expo de l’été à Angoulême : Picasso et la BD, passion réciproque

Deux vidéos pour découvrir l’exposition de chez vous

D 19 juin 2021     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



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D’abord présentée au musée national Picasso de Paris du 21 juillet 2020 au 3 janvier 2021, cette exposition est aujourd’hui présentée dans une nouvelle scénographie à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (Cibdi) à Angoulême. Le titre de cet article est emprunté à Olivier Sarazin de Sud-Ouest.

« Picasso et la BD » y est à voir jusqu’au 2 janvier 2022. Elle explore les échanges fructueux entre le peintre le plus célèbre au monde et le 9e art, trop souvent mésestimé

À travers une sélection de dessins, d’estampes et de planches originales de Picasso et d’autres artistes, « Picasso et la bande dessinée » aborde à la fois le goût du peintre pour la bande dessinée, mettant en évidence ses lectures dans le domaine, et la manière dont certaines de ses œuvres, par leur mise en page ou leur efficacité graphique notamment, puisent aux sources du neuvième art. Le parcours aborde aussi le phénomène Picasso dans la bande dessinée en montrant la présence parallèle de l’homme et de ses œuvres dans les planches tout au long du XXe siècle et jusqu’à nos jours. Car Picasso peuple les univers de Gotlib, Clément Oubrerie, Reiser ou Art Spiegelman. Plus encore, ses œuvres ont été reprises ou évoquées par des auteurs aussi divers que Hergé, Edgar P. Jacobs, Milo Manara, ou Enki Bilal, souvent avec admiration, parfois avec humour ou irrévérence, créant ainsi un musée Picasso imaginaire.

On savait le maître fasciné par Goya, les arts du cirque et la tauromachie ; Delacroix, les masques africains et les mythologiques. On ignorait qu’il dévorait des bandes dessinées. Oui, Pablo Picasso (1881-1973) a lu et aimé « Pim Pam Poum » de Rudolph Dirks et « Little Nemo » de Winsor McCay.
« On a retrouvé dans sa bibliothèque des numéros de ‘‘L’Épatant’’ des années 1930, la revue qui publiait Les Pieds nickelés, ou des exemplaires du ‘‘New Yorker’’. Il possédait aussi des albums de Rodolphe Töpffer », rapporte Laurent Le Bon, le président du Musée Picasso à Paris.

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Cette histoire méconnue méritait une exposition, qu’après Paris, on peut aujourd’hui découuvrir à Angoulème

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Déouvrez la genèse et les œuvres clefs de l’exposition avec Johan Popelard commissaire de l’exposition de Paris

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Picasso, est devenu au fil du temps personnage de BD

De La Vie imagée de Pablo Picasso en 1951, dont le scénario est signé Benjamin Péret et André Breton, aux dessins de Maurice Henry des années 1940 et 1950, en passant par ceux de Philippe Geluck, le peintre est devenu en quelques décennies un personnage récurrent des oeuvres du 9e art.

_ Le dessinateur français Maurice Henry utilise l’imaginaire collectif lié à Picasso dans ce dessin plein d’humour, "Devine chez quel peintre je viens de poser ?" (Droits réservés)
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_ Le dessinateur belge Philippe Geluck, espiègle comme on le connaît, avec ce gag du visiteur de musée aux airs de cubisme picassien. (GINIES/SIPA)
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Philippe Sollers, auteur de Picasso le héros, n’a malheureusement plus de tribune journalistique pour commenter cette exposition, qu’il pourrait visiter en voisin dans son Sud-Ouest d’élection.

Crédit :

https://www.sudouest.fr
www.citebd.org
www.museepicassoparis.fr

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