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Yannick Haenel. La littérature pour absolu

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D 24 février 2020     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Sous la direction de

Corentin Lahouste et Myriam Watthee-Delmotte

Quatrième de couverture

Yannick Haenel est une personnalité hors norme dans le paysage culturel. Son travail est une lutte pour faire une place à des valeurs souvent dénigrées : le besoin de sens, d’émerveillement, d’intériorité, de beauté, de désir ; il se démarque ansi du pessimisme qui plombe un bon nombre d’œuvres contemporaines. Il offre un exemple de réflexion constructive sur le rôle éthique et politique nécessaire de la littérature et de l’art face aux pages douloureuses qu’écrivent l’Histoire et l’actualité. Il fait entendre une voix qui, malgré le malheur, relance le droit à la vie avec gravité autant qu’avec humour. Son but : engager vers un « retour des temps désirables ». À aucun moment il n’est question de nier la noirceur, mais de perpétuellement « évoluer parmi les avalanches ». Yannick Haenel ne cesse ainsi de proclamer et de vivre la littérature comme un facteur d’énergie et une joie imprenable.

Avec les contributions de : Anne-Claire Bello, Bruno Blanckemann, Aude Bonord, Emmanuel Bouju, Cécile Châtelet, Gilles Collard,Valeria Gramigna, Stéphane Habib, Corentin Lahouste, Stéphane Massonet,Pierre Ouellet,Dominique Rabaté,Tiphaine Samoyault, Myriam Watthee-Delmotte.

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Avant-propos

par Corentin Lahouste et Myriam Watthee-Delmotte

Yannick Haenel est un résistant de l’époque actuelle. Un résistant pour la pensée et la parole contre la violence aveugle, pour la joie de vivre contre la sinistrose.

Pour cet écrivain, la littérature a commencé par permettre de s’évader de l’ambiance oppressante d’une école militaire et, depuis lors, chacun des textes qu’il écrit est un appel d’air.


« Je n’écris pas pour “faire de la littérature”,
mais afin d’élargir en moi les possibilités de vivre »,


dit-il. Pour lui, écrire est une aventure, une opération spirituelle, une « proclamation d’indépendance [1] ». Il se dégage de ses écrits une force contagieuse : le lire est assurément tonifiant.

Car Yannick Haenel n’est pas seulement une belle plume, il est d’abord une personnalité hors norme dans le paysage culturel. Son travail d’écriture est une lutte active et généreuse pour faire une place aux valeurs dénigrées : le besoin de sens, d’émerveillement, d’intériorité, de beauté, de désir, qui se démarque du pessimisme qui plombe abondamment les oeuvres contemporaines. Il donne corps à ce que Camille de Toledo appelle de ses voeux : « remplac[er] le tragique – qui s’achève – par le picaresque qui peut s’emparer des temps comme aventures [2] ». Il offre à cet égard un exemple de réflexion constructive et joyeuse sur le rôle éthique et politique nécessaire de la littérature et de l’art face aux pages douloureuses qu’écrivent pour nous l’Histoire et l’actualité.

Élaborée à contre-courant des attendus d’un milieu littéraire volontiers circonscrit dans la désolation ou la dérision, l’oeuvre est longtemps restée relativement confidentielle malgré les deux Prix attribués au roman Cercle. Son Jan Karski, le récit du Polonais des services secrets chargé d’alerter les Alliés de l’extermination des Juifs, a touché un point sensible et fait controverse : que peut la littérature de fiction ? Yannick Haenel, concerné par l’Histoire immédiate, incarne la conscience de la possibilité d’une parole autre que celle des seuls témoins factuels ; il fait entendre une voix qui relance le droit à la vie, avec gravité mais avec fougue, avec l’urgence de l’amour aussi.

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Depuis la parution de Jan Karski , l’oeuvre a été considérablement placée sous les feux des projecteurs, pour de bonnes et de moins bonnes raisons, mais qui ont eu sur l’auteur le même effet stimulant. La polémique suscitée autour du rôle de la fiction lui a permis de cerner clairement les enjeux de son art et l’a conforté dans sa voie. Depuis lors, son travail s’est enrichi de plusieurs nouveaux titres couronnés par d’autres Prix : l’Interallié, le Prix du roman FNAC et le Médicis, entre autres. Son écriture s’est diversifiée. En plus de la revue Ligne de risque co-dirigée avec François Meyronnis, Yannick Haenel a pris en charge des chroniques pour le magazine de littérature et de cinéma Transfuge et, depuis les attentats de janvier 2015, la rubrique « Papier buvard » de Charlie Hebdo. Les arts visuels ont pris une part grandissante dans son univers, par l’évocation d’oeuvres plastiques et cinématographiques, mais aussi par l’écriture en collaboration avec des artistes visuels, la participation à des expositions, la réalisation du court-métrage La Reine de Némi

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. L’oeuvre s’enrichit constamment de territoires d’exploration nouveaux, tels le conte pour enfants ou l’opéra, dans une dynamique qui traduit une vitalité créative et un besoin de mobilité qui permettent certes à l’auteur de s’épanouir, mais qui vont aussi de pair avec l’approfondissement constant d’une même problématique. Car Yannick Haenel ne se distrait jamais de sa quête. Si, comme le disait Pierre Jean Jouve, un auteur véritable « ne dit qu’un mot toute sa vie / Quand il parvient à le desceller des orages [3] », c’est effectivement ce qui s’observe dans son cas.

Son but : engager vers un « retour des temps désirables  [4] ». À Paul Valéry qui soutient que « nous nous trouvons engagés dès la naissance dans un drame politico-historique inextricable [5], Yannick Haenel oppose un refus de consentir. À aucun moment, il n’est question pour lui de nier la noirceur, mais plutôt que de s’y restreindre, il récuse les imaginaires défaitistes et invite à évoluer parmi les avalanches, suivant le titre de son troisième roman. Comment son oeuvre parvient-elle à dépasser le désastre ? À rebours d’« un certain désespoir » qui « ricane dans le désenchantement », pour reprendre une sentence de Cercle  [6], et des esprits qui voient le présent comme un temps de terreur qui s’accomplit entre angoisses croissantes et annonces de cataclysmes, Yannick Haenel se meut dans un univers imaginaire marqué par une puissance vivifiante qui ressort notamment d’un rapport particulier à l’art et à la littérature, desquels est tirée une énergie libératrice. Le but de cet ouvrage et d’éclairer la manière dont l’oeuvre traduit la puissance du poétique dans la perspective politique formulée par Antoine Emaz : « comme une révolte, un refus de l’invivable ou une affirmation de vivre, une persistance, envers et contre tout, de la volonté de tenir debout, de ne pas s’écraser ou être écrasé [7] ». C’est donc autour de la dimension politique de ses écrits orientés par le « renversement de l’insoutenable », pour reprendre une formule d’Yves Citton [8], que s’articulent les réflexions de cet ouvrage. L’ensemble des textes est ainsi étudié à partir de l’élan ascensionnel qu’ils portent.

Il convient de situer ce projet littéraire en contexte. Il faut constater que la question de l’engagement politique s’est aujourd’hui grandement désactivée en littérature, par souci de résister à l’emprisonnement idéologique. Ce qui survient est plutôt le « dégagement » (v. Bruno Blanckeman), qui s’opère surtout par rapport au droit de préemption de la société sur l’individu, et qui correspond chez Yannick Haenel à l’éloge de la désertion, forme paradoxale d’implication puisqu’elle repose sur une forme d’incivilité. Deux scénographies apparaissent. D’une part, l’errance entre deux mondes (celui, normatif, des autres et l’authenticité du quant-à-soi) ; d’autre part la contemplation, le ravissement, avec des moments de grâce qui donnent lieu à des réseaux de solidarité alternatives, y compris avec le monde animal ou végétal, et qui s’articulent à une valorisation du sensible.

Ce double mouvement s’observe dès le tout premier roman, Les petits soldats (v. Dominique Rabaté), dans lequel apparaît déjà le décalage du narrateur face à une existence jugée anachronique. Il opère le constat de l’aporie de la révolte ouverte et cherche une voie autre, une sécession qui s’expérimente dans la solitude. Ensuite, ces caractéristiques reviennent de manière récurrente dans les fictions, qui s’égrènent comme autant d’actes politiques de tendance anarchique. Dans Tiens ferme ta couronne, ils sont soulignés par l’image du flamboiement, parallèlement au motif omniprésent de l’« entre-deux » : seuils, traversées, crépuscules (v. Corentin Lahouste). Ces principes marquent a fortiori Les Renards pâles, le roman le plus ouvertement politique de Yannick Haenel (v. Cécile Châtelet), qui oppose à l’impossibilité de l’action directe une forme d’efficience dans le retrait, et qui pose la question d’une communauté possible sans attribut et dans l’exclusion, une communauté des « sans », dans laquelle la parole elle-même aurait intégré le silence.

Peut-on voir un modèle imaginaire de ce positionnement contestataire non-violent, mais destructeur des hiérarchies et orienté par le respect à octroyer à la nature et aux vivants, en Saint-François d’Assise (v. Aude Bonord) ? Yannick Haenel ne boude pas les références religieuses, il ne craint nullement de rappeler que nos sources civilisationnelles sont judéo-chrétiennes autant que gréco-latines, présentes en rémanence dans nos imaginaires. Or sur le plan existentiel, Saint-François montre la voie de la déprise et d’un anarchisme de type spirituel, et sa posture d’écrivain humble et vagabond pourrait préfigurer l’imago auctoriale du héros-fétiche Jean Deichel.

Fait remarquable : les textes où la dimension politique est la plus accomplie sont ceux où l’alcool coule le moins, alors que l’ivresse est omniprésente dans l’oeuvre comme condition préparatoire à l’avènement du changement (v. Tiphaine Samoyault). Génératrice d’excès comme d’oubli, l’ivresse permet de devenir autre et se traduit par une stylistique de bégaiements, de répétitions et de silences signifiants. Elle est par excellence une expérience de déprise physique (tituber, vaciller, tomber), de désappropriation de soi ; elle favorise l’hypersensibilité et donne accès à un savoir ouvert à des strates inconnues de la réalité ; elle provoque un état érotique et visionnaire, quasi-mystique. L’ivresse lève les inhibitions, elle est « Prélude à la délivrance  » – Yannick Haenel incontestablement a le don des titres qui font mouche. Or la délivrance est la dynamique qui sous-tend toute l’oeuvre (v. Pierre Ouellet). L’affranchissement, leitmotiv de cet univers littéraire, est indissociablement politique et métaphysique. Il touche la parole, qui s’emballe dans le galop des phrases, le lien social qui se débride, mais aussi le sacré qui peut se détacher du religieux et inventer une transcendance inversée. Le schéma initiatique (vie-mort-vie) ordonne l’univers fictionnel ; la figure centrale en est le retournement du videen plein, ce dont la maison manquante de Berlin est une figure frappante dans Cercle (v. Emmanuel Bouju). Le vide est un réservoir de potentialités, voire de volupté, considéré comme une « chance » ( Les Renards pâles ), un « royaume » (Le sens du calme).

« Je me dis qu’il n’y a que Bataille et Kafka et vous [Ph. Sollers]
pour me guider intimement . »
Yannick Haenel,

Lettre à Philippe Sollers,
Paris, 28 et 29 novembre 2017
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De là le lien ambigu de Yannick Haenel à Georges Bataille (v. Stéphane Massonet), dont on trouve des traces manifestes par divers motifs sacrificiels (le Christ, le non-savoir, la chasse, etc.), mais ici sans aucune fascination pour l’horreur, toujours contrecarrée par l’extase et l’éros. Le monde de Yannick Haenel est fait d’épiphanies (v. Anne-Claire-Bello), moments de découverte enthousiaste de ce qui était déjà là, mais non encore révélé. D’où le recours fréquent aux miroirs intérieurs dans le récit, et les mises en évidence de l’instance narratrice qui interprète les événements, crée des glissements et des approfondissements du sens pour introduire une dimension métaphysique. Car c’est la mise en phrases qui sauve (v. Valeria Gramigna) : le travail poétique est revitalisant pour autant que l’on se mette en disposition réceptive à l’égard de la dimension intérieure du langage. Chaque roman relate ainsi les aléas d’un parcours d’écriture qui témoigne à la fois de la force insurrectionnelle des phrases, de leur puissance de ravissement, de leur possibilité d’édifier des identités et des réalités nouvelles.

Cette dynamique constructive attachée à la pratique verbale est soutenue par une exploration jubilatoire de la littérature : Yannick Haenel autant que son avatar fictionnel Jean Deichel sont des lecteurs passionnés qui évoquent sans cesse leurs éblouissements. De là découle un citationnisme et une intertextualité proliférants et joyeux. Dans cette perspective, l’oeuvre de Yannick Haenel porte en elle-même une potentialité euphorisante, qui peut inciter à s’approprier ses propres phrases dans un effet d’emballement à des fins paradoxalement identitaires et désidentitaires (v. Stéphane Habib). La bibliothèque, ici, est pleinement défossilisée, elle devient source d’énergie, point d’appui pour le dépassement de la catastrophe. Les héros-narrateurs, forts de leurs lectures, s’ils sont témoins du nihilisme et de la folie inéluctable du monde, ne s’y laissent pas piéger ; ils restent en quête d’une parole généreuse et juste, réfractaires à tout alignement. Leur stratégie est de ne pas nommer la destruction sans, dans le même mouvement, la désarmer par l’innocence (v. Gilles Collard). Cette attitude trouve une expression particulièrement puissante dans Tiens ferme ta couronne ,


Giuseppe Cesari, Diane et Actéon, 1603-1606, Szepmuveszeti Muzeum, Budapest
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le mythe de Diane et Actéon, diffracté dans divers motifs (la chasse, le chien, le lac, la nudité, le regard, le désir), assure une profondeur métaphysique à un ensemble d’apparence burlesque dans le registre picaresque ; il y convoque avec gravité le motif du sacrifice consenti (v. Myriam Watthee-Delmotte), motif par ailleurs retourné comme un gant dans le film La Reine de Nemi, où Yannick Haenel désamorce systématiquement les éléments tragiques de la fable mythique placés à l’avant-plan du scénario. On y repère un goût de l’insaisissable, mais aussi une pratique littéraire qui y est accordée.

Cet ensemble d’études éclaire ainsi comment Yannick Haenel, loin du mal-être identitaire et du doute qui rongent souvent le milieu des lettres, ne cesse de proclamer et de vivre la littérature comme une joie imprenable. Comme Howard Zinn, il fait le pari que l’histoire humaine n’est pas seulement celle de la cruauté mais aussi du courage ; il pense que « jouer, agir, c’est se donner au moins une chance de changer le monde [9] » et il poursuit sa quête d’extases. Imperturbablement, Yannick Haenel marche dans les pas d’Héraclite, qui, il y a quelque 2700 ans déjà, disait : « Si tu ne cherches pas l’inespéré, tu ne rencontreras pas l’inespéré [10] ».

Dans chacun de ses livres, il se fait que la quête de vérité du héros-narrateur commence un 17 avril. C’est à cette date aussi que les chercheur(e)s se sont réuni(e)s autour de l’oeuvre, en 2018, à Louvain-la-Neuve, pour mettre en dialogue leurs études et construire le parcours analytique qui fait l’objet de cet ouvrage ; en se plongeant ensemble dans l’univers de Yannick Haenel, ils ont mis à l’épreuve l’aura bénéfique de cette date-talisman qui coïncide pour lui avec le « déclenchement de l’écriture [11] » et promet tous les possibles. L’écrivain est venu les rejoindre ; il a ouvert les débats en s’interrogeant sur cette date qui est pour lui « un jour sacré – un jour de fête », celui de « l’événement des phrases ». L’occasion d’affirmer, une fois encore, « cette provision d’avenir qu’il y a dans chaque étincelle de poésie » : la littérature comme transport de forces, comme une irréductible circulation d’énergie.


Table des matières

Avant-propos .................................................................................................5

par Corentin Lahouste et Myriam Watthee-Delmotte

Liste des abréviations utilisées ......................................................13

Le 17 avril .......................................................................................................15

Inédit de Yannick Haenel

Yannick Haenel La littérature pour absolu

I. Yannick Haenel, écrivain IMPLIQUÉ ............................................25

par Bruno Blanckeman

II. La naissance d’une désertion.

Retour aux PETITS SOLDATS ...................................................................37

par Dominique Rabaté

III. Du flamboiement : TIENS FERME TA COURONNE ....................49

par Corentin Lahouste…..

IV. Un royaume « sans terre ni pouvoir ».

La politique depuis les marges dans JAN KARSKI

et LES RENARDS PÂLES .................................................................................63

par Cécile Châtelet

V. Répondre au « sourire fou de l’époque ». Yannick

Haenel à la recherche de François d’Assise....................79

par Aude Bonord

VI. L’ivresse ..............................................................................................95

par Tiphaine Samoyault

VII. Poétique de la délivrance ...................................................109

par Pierre Ouellet

VIII. Maison manquante ...............................................................127

par Emmanuel Bouju

IX. Écrire à l’ombre d’une dette : Yannick Haenel

et Georges Bataille ..........................................................................137

par Stéphane Massonet

X. Les épiphanies poéthiques dans l’oeuvre

de Yannick Haenel ............................................................................149

par Anne-Claire Bello

XI. Vivre en écrivant : Yannick Haenel

et la « phrase qui sauve » .........................................................165

par Valeria Gramigna

XII. Écriture du réel ........................................................................181

par Stéphane Habib

XIII. Ce qui n’a pas de nom ........................................... ...........195

par Gilles Collard

XIV. Yannick Haenel, signe de contradiction …............207

par Myriam Watthee-Delmotte

Entretien avec Yannick Haenel.

Rencontrer l’indemne, toucher l’irréductible …….....225

Entretien réalisé par Corentin Lahouste

Table des matières............................................................. ............... 275

Chronologie de l’auteur ...............................................................255

Notices bio-bibliographiques des intervenant(e)s...259

Résumés des contributions .......................................................265

Crédit • editions-hermann.fr/


[1Yannick Haenel, « Faites-vous un corps de phrases », dans Écrire, pourquoi ?,

Paris, Argol, 2005, p. 73.

[2Camille de Toledo, Les potentiels du temps. Art et politique, Paris, Manuella éditions, 2016, p. 40.

[3Pierre Jean Jouve, Mélodrame (section « Voyageur »), dans OEuvre, texte
établi et présenté par Jean Starobinski, Paris, Mercure de France, 1987, vol. 1,
p. 969. Le titre, « À Balthus », ne se trouve que dans l’édition originale du recueil
(Paris, Mercure de France, 1957).

[4En référence au récit écrit pour accompagner la Nuit Blanche parisienne de 2016. Publiée le 26.09.16 sur : www.20minutes.fr.

[5Paul Valéry, « Avant-propos » [1931], dans Regard sur le monde actuel et autres essais, Paris, Gallimard, 1988, « Folio essais », p. 18.

[6Yannick Haenel, Cercle, Paris, Gallimard, 2007, p. 226. (C, p. 226). Toutes les citations sont référencées dans ce volume grâce au système d’abréviations fourni
ci-après, p. 13.

[7Antoine Emaz, « Pour tenter d’y voir un peu », dans Béatrice Bonneville-
Humann et Yves Humann (dir.), L’inquiétude de l’esprit ou pourquoi la poésie en 979

[8Yves Citton, Renverser l’insoutenable, Paris, Seuil, 2012. 979-

[9Howard Zinn, « The Optimism of Uncertainty, dans The Nation, 20.10.2014.

[10Héraclite d’Éphèse, fragment 18.

[11Yannick Haenel, Le 17 avril, texte inédit reproduit ici en facsimilé.

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