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Quelque chose de divin

D 27 avril 2010     A par Andrea Schellino - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


À supposer qu’il revive son existence
par-delà la folie où il s’est caché, il reste donc
définitivement clandestin, comme l’Autre par-delà la mort.
Cela dit, M. N. pense pourtant que les temps sont venus.

Ph. Sollers

Une vie divine [1]

Dans un coin de L’Étoile des amants le locuteur raconte qu’il a habité dans une vie antérieure à Prague et qu’il est allé avec son ami K. dans les bordels de la ville, avant de rentrer à Paris. Le monde et la littérature sont les théâtres où jouer son Amimetóbion [2] (sans les serieuses prétentions esthétistes) ; dans cette vie, plus que « le secret douloureux qui [me] faisait languir » [3], la vraie découverte est pour Sollers l’hyperbolique aveu de la Cléopâtre shakespearienne : « L’éternité était dans nos lèvres et nos yeux, le bonheur dans l’arc de nos sourcils » [4]. Encore plus bouleversante est la mise en scène de la vie posterieure - intention que Sollers appelle avec modestie actualisation - d’un personnage qui s’est longtemps considéré né posthume ; et, ainsi, l’autre M. N. jouit d’une année-lumière inattendue.

En effet notre représentation bornée a banni a priori l’autre de M. N. puisqu’il semblait futile, enfantin, insignifiant, donc à oublier. Peut-être ce qui effrayait c’était sa proximité avec le modèle contemporain, qui de la gaieté a seulement l’apparence, qui n’en reproduit grotesquement que les traces, comme la pornographie moderne avec l’éros : frivolité et légèreté sont des surfaces brillantes qui ne cachent aucune profondeur, et une temporalité oppressive et accablante, tout à fait mécanique, est éternellement sans issue - ici on perd même la possibilité d’« embrasser vraiment, au souffle » [5], d’un baiser qui soit, pour Sollers et Proust [6], hostie, communion et présence réelle.

Pourtant il existe un espace pour une légèreté différente qui, écrit Sollers, peut être définie sans crainte simplicité, ironie, frivolité, et n’a pas peur d’être étouffée par le bourdonnement moralistique de notre temps. Cet autre de M. N. s’est débarrassé de l’esprit de pesanteur, comme le Wanderer qui avait decidé de s’élever et avait tourné le dos à son gouffre [7]. L’aurore d’un nouveau jour se dressait sur le lointain fantôme sophocléen et sur les cendres des maîtres récents, lesquels voulaient supprimer l’autre et le livrer à la torpeur du plus morne nihilisme et à son aspiration chtonienne. M. N. avait découvert son Salut dans la pensée la plus abyssale et terrifiante, l’éternel retour du même ; depuis ce jour se livrer à la légèreté prend un sens différent et revendique à bon escient une ascendance divine (d’ailleurs Vogelfrei est dangereusement libre et « hors-la-loi » [8] comme Dyonise, le Dieu du Cithéron). Temps donc - ainsi que, extérieurement, calendrier - et espace qui suivent l’inouï Évangile.

L’amor fati a sa terre d’élection dans le pays des Hyperboréens où M. N. vit en rêvant Terpsichore : là on se promène à pas de danse, car on se soulève du sol - les premiers pas, encore incertains, à Turin -, et la vieille lumière, passée à travers des siècles brumeux, fatigués et teutons, a pâli face au soleil méditéranéen. Ici, enfin, on a une ars stimulans, on a Bizet, on a Rossini, on a la joie alcyonienne [9] et l’opérette (où la corporéité naturelle et la physiologie rythmique annihilent tout semblant de moralité et où l’existence est subsumée dans la détente instinctuelle), on a surtout, pour Sollers, Mozart.

Le mystérieux salzbourgeois - superficiel par profondeur, comme Nietzsche dit des Grecs -, chez nous désormais écouté clandestinement et joué par un Pape allemand [10], le Mozart des concertos et des sonates pour piano, de la musique sacrée, des opéras et des symphonies, des partitions limpides comme sa musique, à la personalité aujourd’hui incompréhensible, plus que tout autre donne à la vie sa pleine signification divine, même dans l’absolue simplicité irréfléchie :

Une jeune fille ou une petite femme,

C’est le souhait de Papageno.

Ah, une douce tourterelle

Serait une félicité pour moi !

Alors le boire et le manger seraient délicieux,

Alors je serais l’égal des princes,

Je profiterais de la vie en sage,

Et serais comme à l’Elysée [11].

Dans les airs de Papageno, Mozart lui-même, au moment où sa fin approchait, reconnaissait cette chaleur naturelle qui aurait pu lui rendre la vie ; pour Sollers la musique mozartienne ne cache pas la résignation et la tristesse dont nos “employés modernes” [12] répètent la rengaine (et déjà d’autres avaient décrit sa virtus céleste, son ouverture empyréale : pour George Bernard Shaw elle est la seule musique digne des lèvres de Dieu, tandis que Karl Barth avouait que, s’il était jamais parvenu au paradis, il aurait cherché Amadeus sur-le-champ [13]).

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Par ailleurs, Julia Kristeva a saisi le don particulier du musicien salzbourgeois, vers lequel nous conduit le Christ même, puisque tous les deux épurent la souffrance en joie : « Écoutez le Miserere nobis de la Messe en ut mineur  : le sacrifice se résout en sérénité, et bientôt en extase. En voilà une filiation inattendue ! » [14].

D’une façon tout à fait remarquable Sollers lie, dans Mystérieux Mozart, la lectio mozartienne de Heidegger (qui précède l’intuition de l’écrivain français sur le principe de la composition divine) avec l’amour de Nietzsche pour Mozart, qui voile sa constante polémique contre la musique et l’esprit allemands. Dans la capacité foudroyante d’entendre (et voir) le tout par un seul acte intuitif se trahit l’essence, le c ?ur de Mozart : c’est Le Luth de Dieu, comme avait écrit Angelus Silesius dans le Pélerin chérubinique [15]. Seulement ainsi chaque moment musical, ouvert au délice du tout, comme le tout est éclairé par le bonheur de chaque instant, devient finalement le temps de l’infini : « Entendre un concerto, une symphonie ou un opéra en les voyant simultanément dans tous leurs détails, est une expérience divine » [16] ; ainsi, comme chantait Baudelaire - lui, si coupablement wagnerien - « la musique souvent me prend comme une mer ! » [17]. L’écoute de la musique de Mozart doit donc pour Sollers viser à atteindre le prodigieux talent d’écouter de son compositeur.

Mais, même si la compréhension mozartienne est déjà active, il y a pour Sollers l’autre côté de son art ; il s’agit évidemment de la grande frénésie de composition de Mozart : « il veut à tout prix composer, et encore composer, et toujours composer  » [18]. Aucune déception, aucun insuccès, aucune débâcle ne peuvent le détourner de cette vocation, tout à fait liée à sa “raison auditive” ; la divine simplicité de créer la « bénédiction sans bornes » [19] de sa musique, qui pouvait être prise pour de la légèreté ou de la hâte, étonnait tous ceux qui l’entouraient. En lui, dans sa tête, avant qu’il ne laissât glisser ses mains sur le clavier ou sa plume sur le papier, l’ouvrage était terminé et même définitif - Mozart nous apparait le « cas observable de composition devenue vivante, et c’est pourquoi sa biographie et son ?uvre, si intimement liées, comportent une même révélation historique » [20].

(En passant, je remarque qu’un authentique souci de la composition demeure fondamental pour la pénétration sollersienne de ses personnages-guides ; et ici je peux au moins rappeler l’« autre Casanova » [21] que Sollers décrit dans Casanova l’admirable, le tragique histrion qui a pu longtemps sembler « léger comme un éphémère, vide comme une bulle de savon » [22] mais qui n’était pas loin de Mozart, compositeur « déchirant et léger » [23]. Voilà donc que cet autre Casanova, pour Sollers, « compose, c’est un philosophe dont le boudoir est partout » [24] car il est surtout - à remarquer le rapprochement avec ce qu’il dit de Mozart - « un grand compositeur. Dans la vie comme dans l’écrit » [25]).

En revenant à Heidegger, il est désormais possible de comprendre que la véritable énigme mozartien, le niveau le plus élevé de la composition, est celui où l’être, dans toute son extension temporelle, s’identifie avec l’essence de sa composition : « il l’“a été“, c’est-à-dire qu’il l’est essentiellement, qu’il l’est encore » [26] - autant dire la célèbre phrase de Nietzsche, « Comment on devient ce que l’on est ». [27] C’est pour cette facilité essentielle que Mozart échappe à la geôle allemande : « L’esprit de Mozart, le génie gai, enthousiaste, tendre et amoureux qui, par bonheur, n’était pas allemand [...] » [28]. Enfin, ce merveilleux « religieux autrement » [29] de Mozart (surtout autrement que Wagner) est juste un instant éclairé par Sollers qui lui prête admirablement ses mots : « En vérité, je suis ce que j’ai été : ma musique. Je serai ce que je serai : ma musique. Je suis uniquement ce que je suis : cette musique » [30]. D’autre part, il ne faut pas oublier que « sans musique la vie serait une erreur » [31]. ; mais qu’est-ce que serait la musique sans Mozart ?

La même plénitude existentielle parut ainsi pouvoir établir le fatum de Nietzsche dans la découverte du bonheur - et, enfin, la sortie de labyrinthes millénaires de douleur et d’ennui. Au Nietzsche “vivant”, personne ne se leurre, à un moment donné, quelque chose manqua ; avec son habituelle légèreté Sollers nous murmure dans Une vie divine qu’il n’y eut pas pour lui une soubrette ou une petite parisienne salvatrice [32] ; il y eut seulement Lou Salomé, Helene von Druskowitz, Malwida von Meysenburg... Nous ne devons pas nous étonner de cette provocante supposition : Nietzsche racontait que la majeure objection à l’éternel retour était sa mère et sa soeur - peut-être dans Ludi et Nelly il en aurait trouvé la confirmation.

Malgré donc sa « divine raison » [33], malgré Mozart, malgré l’Italie, son gouffre fut l’irréparable qu’il avait pressenti ; pour Sollers la folie de Nietzsche fut le suprême résultat d’une raison et d’une lucidité surhumaines, une folie qu’il choisit d’assumer sur lui et de « la vivre jusqu’au bout dans le non-sens et sa nuit » [34]. Voilà son destin : porter le dernier déguisement, se reconnaître enfin dans un autre supplémentaire : « Il y a des esprits libres, téméraires, qui voudraient cacher et nier d’être au fond des coeurs accablés et inguérissables - c’est le cas d’Hamlet : et dans ce cas-ci même la folie peut être le masque pour un savoir malheureux trop certain. - » [35].

Mais la triste conclusion que nous connaissons est, comme j’écrivais au début, évitée par Sollers, bien qu’elle ne soit pas tue, avec toutes ses suites trop humaines. Il est intéressant de remarquer qu’il y a longtemps Roland Barthes avait écrit que Sollers l’incitait à penser la littérature selon une modalité eschatologique, parce que en lui pensée et désir vont au-delà des buts tactiques et stratégiques de l’écriture ; le contexte social le pousse vers une solitude et un isolement absolus, mais vécus avec une souveraine sprezzatura [36]. Dans un autre essai [37] Barthes donnait à entendre que dans un auteur où l’écriture est dissidence et la vie est si strictement textuelle - il est impossible de ne pas songer à Proust - la lecture doit être aussi innovatrice : le lecteur n’abordera plus le texte comme s’il s’agissait d’un produit fini et conditionné, mais il se mettra derrière celui qui écrit, comme pour écrire avec lui. Nous pouvons maintenant ajouter qu’il faut être prêt à suivre à la fois les mots, les phrases, les plans et le tout de l’écriture de Sollers, pour goûter et connaître sa composition.

Le regard temporellement et spatialement ouvert de la conclusion d’Une vie divine est sans doute le développement de ces choix, même si l’atmosphère peut sembler irréelle - et le locuteur ne se soustrait pas à ce défi, observant avec ironie : « On se croirait, au début du 21e siècle dans un roman de Sollers » [38]. Ici, se mettre derrière Sollers est aussi l’occasion de nous sentir avec lui et M. N. « simple[s] passager[s] de l’éternel retour du Salut » [39] ; et si même le prince silencieux du Nord, silhouette classique du mélancolique à la tête penchée et alourdie, connait dans le roman sollersien l’inexprimable grâce de la légèreté [40], s’il y a même « une éternité pour les pigeons » [41], peut-être nous aussi pouvons-nous espérer en quelque chose de divin.


Andrea Schellino


Nota : Illustrations, enregistrements audio-vidéo, post-notes de pileface.
V.K.


Andrea Schellino est diplômé en philosophie de l’université de Turin et s’occupe notamment de poésie française du XIXème siècle. Il a publié “La morte di Albertine : un evento perturbante in À la recherche du temps perdu”, dans le volume Poetiche nell’Ottocento, et le livre « Paradis de tristesse ». L’equivoco cattolico e la religione di Rimbaud.


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11 décembre 2008 dans l’émission "Vol de nuit" de Patrick Poivre d’Arvor.
Crédit LogosTeleios

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Sollers lit Nietzsche


Crédit : YouTube, Jean-Hugues Larché

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Une vie divine sur pileface


Miserere

Miserere de miséricorde...

Grande messe en ut mineur KV 427 de Mozart (extrait Qui tollis)

Oeuvre de Wolfgang Amadeus Mozart composée en 1782-1783 entre Vienne et Salzbourg considérée comme une de ses oeuvres majeures. Mozart la composa alors qu’il allait se marier avec Constanze Weber, une promesse d’écriture d’une oeuvre sacrée en vue de la guérison de Constance, alors malade. La fiancée de Mozart se rétablira, mais l’oeuvre resta sans doute inachevée pour le dernier quart et fut créée en octobre 1783 par le compositeur et sa soprano. Mozart n’a alors plus d’engagement auprès du prince-archevêque Colloredo et peut se libérer du style liturgique salzbourgeois pour intégrer de nouvelles influences, notamment celles de Bach et Haendel. Il est enfin libre. L’ ?uvre manifeste cette indépendance : lyrique et spirituelle, pieuse et sensuelle. Un véritable défi pour l’interprète.


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Autre version (audio)


Crédit : newFranzFerencLiszt (origine de l’enregistrement non précisée)

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Qui tollis peccata mundi, miserere nobis
[...]
qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.


Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous
[...]
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.

Nota pour les franciliens : l’Académie de musique (dirigée par Jean-Philippe Sarcos) donnera prochainement, à quatre occasions, la messe en ut mineur accompagnée de la 5ème symphonie de Beethoven :

mardi 4 mai 2010 et jeudi 6 mai 2010 : Église de la Madeleine, Paris

vendredi 7 mai 2010 : Église Saint-Eustache, Paris

mardi 11 mai 2010 : Église de la Trinité, Paris

*

Le miserere profane de Zucchero en duo avec Pavarotti


Miserere, miserere
Miserere, misero me
Pero’ brindo alla vita !

Ma che mistero,e’la mia vita
Che mistero
Sono un peccatore dell’anno ottantamila
Un menzognero !
Ma dove sono e cosa faccio
Come vivo ?
Vivo nell’anima del mondo
Perso nel vivere profondo !

Miserere,misero me
Pero’brindo alla vita !

Io sono il santo che ti ha tradito
quando eri solo
E vivo altrove e osservo il mondo
Dal cielo
E vedo il mare e le foreste
vedo me che....

Vivo nell’anima del mondo
Perso nel vivere profondo !

Miserere,misero me
Pero’brindo alla vita !

Se c’e’ una notte buia abbastanza
Da nascondermi,nascondermi
Se c’e’ una luce,una speranza
Sole magnifico che splendi dentro di me
Dammi la gioia di vivere che ancora non c’e’

Miserere,miserere
Quella gioia di vivere(che forse)
Ancora non c’e


Miserere, miserere
Miserere, misérable je suis
Cependant je trinque à la vie !

Mais quel est le mystère, c’est ma vie
Quel est le mystère
Je suis un pécheur de l’an quatre-vingt mille
Un menteur !
Mais où suis-je et que fais-je
Comment je vis ?
Je vis dans l’âme du monde
Perdu dans les profondeurs de la vie !

Miserere, misérable je suis
Cependant je trinque à la vie !

Je suis le saint qui t’a trahi
quand tu étais seul
Et je vis ailleurs et j’observe le monde
Du ciel
Et je vois la mer et les fôrets
je me vois...

Je vis dans l’âme du monde
Perdu dans les profondeurs de la vie !

Miserere, misérable je suis
Cependant je trinque à la vie !

S’il y a une nuit assez sombre
Pour me cacher, me cacher
S’il y a une lumière, un espoir
Soleil magnifique qui brilles en moi
Donne-moi la joie de vivre qui n’y est pas encore...

Miserere, miserere
Donne-moi la joie de vivre qui (peut-être)
n’y est pas encore...

*

[1Paris, Gallimard, 2006, p. 262.

[2C’est à dire, en grec, “la vie inimitable”. Ph. Sollers, L’Étoile des amants, Paris, Gallimard, 2002, cf. pp. 132- 135

[3La vie anterieure. Ch. Baudelaire,  ?uvres complètes, édition établi, présenté et annoté par Claude Pichois, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », deux tomes, 1975, tome I, p. 18

[4Dans Ph. Sollers, L’Étoile des amants, op. cit., p. 133.

[5Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., p. 401.

[6[1] Cf. Ibidem. C’est le baiser de la mère de Marcel : « [...] elle avait penché vers mon lit sa figure aimante, et me l’avait tendue comme une hostie pour une communion de paix où mes lèvres puiseraient sa présence réelle et le pouvoir de m’endormir ». M. Proust, À la recherche du temps perdu, Édition publiée sous la direction de Jean-Yves Tadié, 4 voll., Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1987-1989, tome I, p. 13.

[7Je me réfère aux célèbres pages nietzschéennes de “La vision et l’énigme” dans Also sprach Zarathustra. À ce propos, je veux rappeler l’incomparable exégèse de Martin Heidegger, résultat de l’Auseinandersetzung conduite dans son « de profundis  » nietzschéen. M. Heidegger, Zollikoner Seminare, Frankfurt a. M., Klostermann, 1987, cf. p. 320 et passim. M. Heidegger, Nietzsche, Pfullingen, Verlag Günther Neske, 1961.

[8Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., p. 396.

[9[1] Ibidem, cf. p. 43.

[10Ibidem, cf. p. 43.

[11Die Zauberflöte, deuxième acte, air Ein Mädchen oder Weibchen wünscht Papageno sich !. Traduction tirée du livret inclus dans le coffret Deutsche Grammophon de La Flûte Enchantée exécutée par les Berliner Philharmoniker et dirigée par Herber von Karajan en 1980.

[12Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., cf. p. 523.

[13Cf. : K. Barth, Wolfgang Amadeus Mozart, Zürich, Tvz Verlag, 2002. G. B. Shaw, The great composers : reviews and bombardments, Louis Crompton, 1978, p. 18 et passim.

[14De Jésus à Mozart : la différence du christianisme”, dans J. Kristeva, Cet incroyable besoin de croire, Paris, Bayard, 2007, p. 155.

[15Ph. Sollers, Mystérieux Mozart, Paris, Gallimard, 2006, cf. p. 64.

[16Ibidem, p. 65

[17La musique. Ch. Baudelaire,  ?uvres complètes, op. cit., tome I, p. 68. Ph. Sollers, Mystérieux Mozart, op. cit., cf. p. 91.

[18Ibidem, p. 130.

[19Ibidem, p. 92.

[20Ibidem, p. 93.

[21Ph. Sollers, Casanova l’admirable, Paris, Gallimard, 2007, p. 335

[22Ce sont les mots de Stefan Zweig. Ibidem, p. 34.

[23Ibidem.

[24Ibidem, p. 93. L’italique est de Sollers.

[25Ibidem, p. 315

[26Ibidem, p. 66.

[27Nietzsche contra Wagner, dans F. Nietzsche, Werke. Kritische Gesamtausgabe, Herausgegeben von Giorgio Colli und Mazzino Montinari, Berlin-New York, 1969, 6 Abteilung, 3 Band, “Wagner als Gefahr”, § 2. Traduction tirée de : Ph. Sollers, Mystérieux Mozart, op. cit., pp. 66- 67.

[28Ibidem, p. 299.

[29Ibidem, p. 67

[30Ibidem, p. 67.

[31La traduction en français est de moi. Götzen-Dämmerung. Dans F. Nietzsche, Werke. Kritische Gesamtausgabe, Herausgegeben von Giorgio Colli und Mazzino Montinari, Berlin-New York, 1969, 6 Abteilung, 3 Band, “Sprüche und Pfeile”, § 33.

[32« Nietzsche, par exemple, à Turin, à un moment crucial de son destin, a manqué d’une bonne petite couturière, ronde, frivole, légère ». Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., p. 26, 114 et passim.

[33Ibidem, p. 482.

[34Ibidem, p. 201.

[35La traduction en français est de moi. Nietsche contra Wagner, dans F. Nietzsche, Werke. Kritische Gesamtausgabe, op. cit., “Der Psychologe nimmt das Wort”, aph. 3.

[36Pour avoir une “analyse empathique” de ce mot italien aujourd’hui malheureusement oublié, il faut lire (au-delà des sources classiques comme Baldassarre Castiglione, Giacomo Leopardi et Alessandro Manzoni) notamment Roberto Calasso et Cristina Campo. R. Calasso, Il Rosa Tiepolo, Milano, Adelphi, 2006, cf. pp. 18- 19 et passim. “Con lievi mani” (sur Chopin) dans C. Campo, Gli imperdonabili, Milano, Adelphi, 20087, cf. pp. 97- 111.

[37Cf. : R. Barthes, Sollers écrivain, Paris, Éditions du Seuil, 1979.

[38[1] Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., p. 524.

[39[1] Ibidem, p. 525.

[40[1] Ibidem, cf. pp. 37- 41. Ici résonne un autre écho sollersien : « Shakespeare et Mozart : révélations d’une nuit d’été. Être ? Ne pas être ? La musique répond : être  ». Ph. Sollers, Mystérieux Mozart, op. cit., p. 233.

[41« Un pigeon se pose sur son balcon et semble le fixer, l’ ?il rond. M. N. approuve ce pigeon ». Ph. Sollers, Une vie divine, op. cit., p. 143.

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