6. « Ainsi dessinait-il d'une part le nu, de l'autre le costume. Et les dessins qu'il faisait de ses inventions n'étaient pas exactement recherchés dans les contours, mais formés plutôt de simples traits et d'un simple clair obscur d'aquarelle qui cependant donnait toute leur efficacité aux mouvements et à l'expression.» (Bellori.)

« Il étudioit en quelque lieu qu'il fust. Lors qu'il marchoit par les rues, il observoit toutes les actions des personnes qu'il voyoit ; et s'il en découvroit quelques-unes extraordinaires, il en faisoit des notes dans un livre qu'il portoit exprès sur luy ... Il faisoit de légères esquisses des choses qu'il rencontroit propres, soit pour le païsage, comme des terrasses, des arbres, ou quelques beaux accidens de lumière ... Je l'ay veû considérer jusqu'à des pierres, à des mottes de terre et à des morceaux de bois, pour mieux imiter des rochers, des terrasses et des troncs d'arbres. Il peignoit avec une propreté, et d'une manière toute particulière. Il arrangeoit sur sa palette toutes ses teintes si justes, qu'il ne donnoit pas un coup de pinceau inutilement, et jamais ne tourmentoit ses couleurs. Il est vray que le tremblement de sa main ne lui eust pas permis de travailler avec la mesme facilité que font d'autres Peintres ... Quelque ouvrage qu'il fist, il ne s'agitoit point avec trop de violence ... » (Félibien.)