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Journal du mois d’avril 2009

D 27 avril 2009     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Le journal du mois d’avril 2009 s’ouvre sur le message pascal du pape Urbi et Orbi en 68 langues tandis, qu’hier soir, Arte diffusait un intéressant documentaire sur Babylone et Babel... Le nom ancien de la ville : Bâb-ilou (Porte de Dieu en sémitique) !

Mais c’est surtout le mythe de la Tour de Babel et de la multiplication des langues qui est resté dans la mémoire collective judéo-chrétienne relayée par la peinture. Peu importe que Bruegel l’ait représentée ronde alors que les fouilles archéologiques ont retrouvé sa base. Carrée pas ronde. La mémoire de la forme s’était perdue, pas l’histoire que raconte le mythe et sa leçon « La peinture est censée représenter les dangers de l’orgueil humain mais aussi l’échec de la rationalité classique face au divin. » que l’artiste a rendu à sa façon par des malfaçons dans l’ouvrage : « arches construites perpendiculairement au sol incliné ce qui les rend instables, quelques unes se sont d’ailleurs déjà écroulées. Plus troublant peut-être : le fait que les fondations et les couches inférieures de la tour n’ont pas été finies avant que les couches supérieures ne soient construites [1]. »

Où se situe Babylone ? En Iraq, sur l’Euphrate, au coeur de cette terre où est née l’écriture, creuset de civilisation tour à tour dominé par les Sumériens asianiques, les Sémites, les Perses, les Assyriens de la Syrie proche...

Babel et le pape au balcon du Vatican reliés par un fil arabe... le monde est petit ! L’actualité d’aujourd’hui enracinée dans l’actualité d’hier. Des pans de l’épopée de Gigalmesh, qui précédait sur Arte, - oui, j’aime Arte - recyclés dans la Bible, confirmés dans les strates géologiques de la région, ...et la Bibliothèque qui se prolonge dans la Vidéo. Merveilleux raccourci que nous offre la technique et qui supplée à notre mémoire défaillante. (Ph. Sollers ne pense pas assez de bien de la technique).
Mais c’est vrai que l’on peut se poser la question de savoir ce qu’il en restera dans 4 ou 5000 ans. Qu’est-ce qui sera le plus exploitable, les tablettes de terre glaise en écriture cursive relatant l’épopée de Gigalmesh qui ont déjà passé ce cap, ou les galettes DVD d’aujourd’hui en écriture binaire ?

Qu’est-ce qui est le plus lisible : un triangle avec pointe en bas et trait vertical pour désigner, par son pubis, la femme, et le même triangle avec trois esquisses de collines pour désigner « la femme des montagnes » ou une suite de 0 et 1 ? La combinatoire y a gagné, mais nous ne savons plus lire sans robot interprète. Remarquons toutefois, que les peuples anciens avaient aussi besoin d’interprètes à travers les prêtres et les scribes pour accéder aux textes et que la fiabilité de restitution va plutôt au lecteur DVD qu’aux prêtres et scribes.
Si la fiabilité y a gagné : les vérités y sont répétées immuables - les erreurs aussi, hélas, avec la même permanence - force est de reconnaître que la poésie y a perdu. Du temps de Babel, la tradition orale y pourvoyait.donnant du « travail » aux conteurs et poètes, mais nos poètes n’ont plus de marché au double sens économique et place de rassemblement et d’échange. ...Une filière d’emploi pour temps de crise, à réactiver ! Les bienfaits de la parole, la psychanalyse les a bien redécouverts. Avec sa bénédiction Urbi et Orbi, le pape est dans cette tradition orale du merveilleux, quand il ne glisse pas sur le préservatif, une peau de banane qui l’a fait chuter en popularité dans le temps médiatique qui n’est pas le sien.
Un faux pas, zoomé sur la chute, le scoop qui coupe, c’est la loi médiatique.

SOLLERS ET LA POESIE

Ph. SOLLERS, A. VEINSTEIN, Radio France, 11/02/09, à propos de Un vrai roman

On peut aussi écouter un poète métèque ; il a le visage et la barbe des prophètes du temps de Nabuchodonosor :

...Passe, passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps.

Pourtant, je vis toujours, pourtant, je fais l’amour,
M’arrive même de chanter sur ma guitare,
Pour l’enfant que j’étais, pour l’enfant que j’ai fait.
Passe, passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps.

Georges Moustaki

Le journal de l’actualité se poursuit passant du papier à l’écran. Voici donc l’actualité du mois vue et entendue par Philippe Sollers, sur votre écran ! Et avec publicité de Jean Mineur « ...0001 », un précurseur, en somme, de la Bibliothèque numérique et médiatique !

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Journal du mois d’avril 2009

Pâques

Après la scène, hautement surréaliste, d’un pape rencontrant un préservatif dans un avion volant vers l’Afrique, la bénédiction de Pâques, à Rome, pour fêter la résurrection du Christ, a comblé mes attentes. Chaque année, la même silhouette blanche apparaît au balcon de Saint-Pierre et prononce une indulgence plénière pour les assistants, y compris pour les téléspectateurs. Qui n’a pas besoin d’indulgence ? Mais l’exercice dont je ne me lasse pas est celui de la répétition, en 63 langues, de la formule « le Christ est ressuscité ». On part de l’italien, on passe vite au français, à l’anglais, à l’allemand et à l’espagnol, et, de là, on se perd dans les petites langues d’Asie ou d’Europe centrale, des groupes ou des individus se reconnaissent dans ces quelques mots, ils crient, ils agitent leurs drapeaux, quelques mots leur vont droit au coeur, d ?autant plus que toutes les langues sont mises sur un pied d’égalité, qu’on soit en Lituanie ou en Thaïlande. Entre nous, je me demande comment les papes s’y prennent pour trouver, chaque fois, le bon accent, la prononciation correcte. Imaginez les répétitions, la convocation de tel ou tel spécialiste, la pose de la voix, le risque de bafouillage ou d’erreur. Voilà du rock concentré, et du meilleur. Certes, le fragile intellectuel qu’est Benoît XVI n’a pas le même charisme que Jean-Paul II, mais, rien à faire, la mécanique est grandiose, et on a beau lui chercher des poux dans la tête, il s’accroche à sa fonction unique, multinationale, qui peut atteindre, ici ou là, jusqu’en Chine, un clandestin persécuté. Cette fois, innovation, la dernière langue utilisée aura été le latin, la boucle est bouclée. Quel contraste avec Poutine entouré de lourds popes, avec Obama cherchant toujours à quelle église protestante s’affilier, ou encore avec le dalaïlama, tout joyeux, faisant toc-toc avec le doigt sur le ventre d’une femme enceinte ! Chacun ses goûts. Là-dessus, j’entends, à la radio, un chef d’entreprise français, catholique, pieusement interviewé par une journaliste, qui déclare qu’il veut se faire « débaptiser », car il ne supporte plus son église, et surtout, dit-il, son « numéro un ». Je me demande dix secondes ce que ce brave homme entend par « débaptisation » (une messe noire ?), mais peu importe. Episode suivant : une retransmission du Messie de Haendel mis en scène dans un parking souterrain sinistre. La sublime musique est là, mais niée par une gesticulation et une hystérie constantes qui gênent les chanteurs et se vengent du compositeur. Haendel croyait beaucoup à son Messie, l’homme, le dieu, et l’oeuvre. Si on l’écoute, en effet, on est à des annéeslumière de tous les parkings

Robobama

Le G20 permet d’observer les maîtres du monde qui, c’est sûr, vont surmonter la crise et relancer l’économie planétaire. De ce point de vue, Obama est parfait, très supérieur à ses autres partenaires, fin, élégant, ouvert, effaçant le souvenir désastreux de Bush, tendant les bras, enfin, à l’Amérique latine, inventant des talibans modérés, fermant les prisons de la honte et leurs tortures légales. D’où vient alors, à travers tous ces sourires, relayés par ceux de sa femme, de ses filles et du chien de ses filles, un imperceptible malaise ? Cette machine bien huilée, rassurante, finit par paraître trop belle pour être vraie. Obama, premier robot de la grande politique ? Nice Brother, en tout cas. Je ne vois que l’impassible Hu Jintao, et sa froide proposition de monnaie universelle, qui soit à la hauteur technique de ce prince charmant américain. Nous apprenons avec plaisir qu’après un coup de glace tibétaine, la France est rentrée en grâce auprès de la Chine. Il fallait voir Sarkozy, visiblement content et un peu contrit, serrant la main, pas du tout bouddhiste, de son homologue de l’empire du Milieu. Rapport de force clair et net. Comme dans tout spectacle de haut vol, il faut la figure du Diable : l’Iran, à l’extérieur, reprend ce rôle suicidaire avec détermination.

Ecrivains

Des mères de famille de province me demandent ce que j’ai contre les mères de famille de province. L’une d’elles, enseignante de gauche, me reproche vivement de m’intéresser aux « fanfaronnades » de Baudelaire. Laissons tomber. Et laissons tomber aussi les diverses insultes qui me sont aimablement adressées dans des magazines plus ou moins branchés. L’écrivain espagnol Vila-Matas a raison : « J’ai bien quatre ou cinq ennemis, des écrivains médiocres, mais leur haine est tellement obsessionnelle à mon égard que la seule explication, c’est qu’ils voudraient être moi. »

D’Ormesson

Grâce au Figaro et à une publicité intensive, Jean d’Ormesson s’empare de la bibliothèque, rééditions et préfaces à tout-va, volumes en vente pour 9,90 ? chez tous vos marchands de journaux. Belle photo de trois quarts, l’oeil bleu étincelant d’horizon et surtout de ces 10 centimes que vous économisez grâce au partenariat de France 2 et de France Info. Voici donc des publications de référence des grands classiques avec 32 pages de documents inédits. Jean d’Ormesson est ainsi, tour à tour, Maupassant, La Fontaine, Molière, Stendhal, avant d’être également Zola, Flaubert, Hugo, Dumas, Beaumarchais, etc. Il n’y a pas de raison que ça s’arrête. L’entreprise, en pleine crise, est un génial retour aux fondamentaux. Faites confiance à Jean d’Ormesson et à l’Académie française. A propos de Molière, notre séduisant académicien écrit curieusement : « Au même titre qu’Hugo, que la Déclaration des droits de l’homme, que la baguette de pain et que le béret basque, Molière est un des mythes fondateurs de notre identité nationale. » Je ne vois pas le rapport entre Molière et le béret basque, mais j’ai sûrement tort. Molière a écrit Le Bourgeois gentilhomme. Jean d’Ormesson, avec générosité, vous donne l’exemple incontournable du gentilhomme bourgeois.

Philippe Sollers

Le Journal du Dimanche, 26 avril 2009

Journal du mois d’avril 2005

Retour sur image. Avril 2005, Philippe Sollers tenait déjà son Journal du mois dans le JDD. Avril, c’est souvent Pâques, toujours un moment privilégié pour réserver une entrée de son journal au pape, mais cette année là, un autre événement marque ce mois d’avril : mort d’un pape Jean-Paul II qu’il respectait et aimait. On se souvient de son livre Le Secret dont le thème est la tentative d’assassinat de Jean-Paul II, on se souvient aussi de son audience auprès du pape pour lui remettre un exemplaire de sa Divine Comédie. Election du Cardinal Ratzinger qui prend le nom de Benoît XVI. Comment avait-il salué l’événement ?

Jean Paul II et le cardinal Ratzinger
Crédit : eucharistiemisericor.free.fr

Pape I

Il faut s’y faire : dans une société mondiale de spectacle généralisé, l’Église catholique reste, et de loin, la meilleure entreprise. Impossible de faire mieux dans la représentation poussée à son comble : agonie d’un pape quasiment en direct, funérailles grandioses, beauté et rigueur du dispositif, cercueil de cyprès avec livre posé dessus et que le vent feuillette, princes de ce monde agenouillés et fascinés par le trou noir de la mort, foules bouleversées, notamment en Pologne, déluge d’images, avec comme metteurs en scène, Michel-Ange et Bernin, deux artistes qui, entre nous, montent.

Je me revois à New York, en octobre 1978, dans le bureau d’un chairman d’une université américaine. Je téléphone à Paris, et j’apprends qu’un Polonais, Wojtyla, vient d’être élu pape, premier non-Italien depuis presque cinq siècles. Cette histoire, immédiatement, me passionne comme un roman. Je me tourne vers mon chairman tranquille et je lui fais part de la nouvelle. Il me regarde avec un air de légère commisération, et me dit : "So what ?" Et alors ? On a vu la suite.

Le soir même, sur CBS, je vois apparaître ce Jean Paul II à l’air sportif, s’exprimant en très bon anglais. Décidément, il tranche sur ses prédécesseurs, très différent, donc, du pauvre Italien Jean-Paul Ier, mort dans des conditions mystérieuses. Il ne faut pas être un grand spécialiste de géopolitique pour deviner ce qui va se passer comme bras de fer entre ce polonais et l’Union soviétique qui était encore, à cette époque, une puissance énorme. So what ? L’insurrection polonaise et, plus tard, la chute du mur de Berlin. Mais pas tout de suite : il faut d’abord passer par l’attentat de la place Saint-Pierre, deux balles de revolver dans le ventre de ce pape gênant.

Comme on l’a constaté avec stupeur, ce sportif réagit très vite : il va tourner autour de la planète à une vitesse d’enfer, rassembler des masses compactes, séduire la jeunesse, répéter sans arrêt ses apologies de la paix et des droits de l’homme. "N’ayez pas peur !" Formule choc.

On vous a resservi tout ça à la télé et dans les magazines. Vous êtes saturé, c’est l’overdose, vous n’en pouvez plus. Votre conscience laïque est accablée, vous trouvez insensé qu’on mette les drapeaux en berne pour ce rocker de la foi défiant la seule religion qui vaille, c’est à dire la républicaine. C’est entendu, il s’est réconcilié, via une repentance suspecte, avec les juifs, mais vous le trouvez implacablement réactionnaire sur les sujets qui vous tiennent à coeur : la contraception, l’avortement, le préservatif anti-sida, le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, le mariage homosexuel. Il n’a pas l’air de s’intéresser à la sexualité, et c’est bien là le scandale. Il a une passion fusionnelle pour la Vierge Marie (celle-là, alors), il ne se rend pas compte que le catholicisme favorise le vice, par exemple la masturbation ou la pédophilie. Qui sait, d’ailleurs, si le catholicisme n’est pas, au fond, une école de perversion secrète dont on comprend qu’elle ait pu attirer des centaines et des centaines de peintres, de musiciens, de sculpteurs, d’architectes ou de poètes douteux. Baudelaire, par exemple, qui est allé jusqu’à dire : "Personne n’est plus catholique que le Diable." Ou Joyce, ce redoutable élève des jésuites irlandais, qui, en réponse à une question lui demandant comment lui, incroyant, ne passait pas du catholicisme au protestantisme, disait : "Je n’ai aucune raison de quitter une absurdité cohérente pour une absurdité incohérente." Et voilà comment un esprit tordu a pu accoucher du pornographique monologue de Molly Bloom dans Ulysse, sans parler de ce livre illisible, Finnegans Wake, loué en son temps par LOsservatore Romano.

Pape II

Et maintenant ça continue. Conclave, cardinaux, agitation rouge et blanche, conciliabules, enfermement dans la chapelle Sixtine avec le Saint-Esprit (et toujours Michel-Ange en inspirateur). Que va-t-il se passer ? Est-ce que nous sommes bien dans la fantasmagorie du Da Vinci Code ou dans Anges et Démons du best-seller kitsch Dan Brown ? Quelle fumée va sortir par la cheminée ? Une conservatrice ou une progressiste ? Aura-t-on un pape marié, ou, mieux, ouvertement homosexuel, ordonnant des femmes par milliers, des préservatifs plein les mains ? Un pape contraceptionniste vantant l’avortement et, pourquoi pas, l’utérus artificiel ? Un pape anticapitaliste, socialiste, révolutionnaire, près des pauvres, et vendant toutes les richesses enfouies dans les caves du Vatican ? Suspense.

Et, brusquement, l’épouvante : c’est Ratzinger, un Allemand, surnommé le "Panzercardinal". Libération, qui avec une exquise délicatesse, avait titré sur la mort de Jean Paul II "La Messe est dite", titre cette fois "Un pape en arrière". Cette Église catholique et romaine, c’est un fait, n’avance pas. Elle se ferme, elle se bute, elle régresse. Elle est sourde à tous les appels qui montent vers elle, elle méprise la société, elle ne tient aucun compte, encore une fois, de la sexualité et de ses problèmes.
C’est une machine célibataire excluant les femmes, une officine obscurantiste qui ne veut pas voir à quel point nous avons rendu la sexualité attrayante à coup de cinéma, de publicité, de récits tragiques, d’embarras psychologiques incessants, de drames vécus, d’acrobaties diverses comme celle d’Edouard Stern et de Cécile Brossard, les criminels du jour. Ratzinger, le plus conservateur des conservateurs, est intelligent et cultivé, soit, mais quelle importance ? Est-ce qu’il ne lit pas en cachette les oeuvres du penseur nazi Heidegger ? Moi ça ne m’étonnerait pas outre mesure.

Ratzinger ! A-t-on idée ? Et le voici cet Allemand, succédant au trône de Pierre après un Polonais, quelle obstination dans l’erreur. Un Africain, un Sud-Américain, un Indien auraient mieux fait l’affaire. Une Église un peu exotique et populaire serait de meilleur aloi. De plus, ce Ratzinger se fait immédiatement appeler Benoît XVI ? Il y a donc eu quinze papes appelés Benoît avant lui ? Comme des Louis pour Louis XVI ? Cette brusque avalanche de siècles m’effraie.
Benoît XV, je connais un peu, c’est lui qui a essayé sans succès d’empêcher la boucherie de 1914-1918. J’ai vaguement entendu parler de Benoît XIV, au XVIIIe siècle, à qui Voltaire (Voltaire !) a dédié sa pièce injouable aujourd’hui, Mahomet. Mais du diable si je sais exactement qui est saint Benoît, fondateur des bénédictins, quelque part au VIe siècle, lequel, après avoir échappé à un empoisonnement féminin, a été décrété, en 1958, "père de l’Europe et patron de l’Occident". Tiens, Ratzinger-Benoît XVI viendrait de voter européen ? En pleine crise française à ce sujet ? C’est probable.

Philippe Sollers

Le Journal du Dimanche, 30 avril 2005


Beauvoir et le deuxième sexe




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